Doper l'industrie du cinéma belge. C'est l'objectif du "tax shelter", un incitant fiscal qui offre aux sociétés investissant une partie de leurs bénéfices dans la production audiovisuelle en Belgique une exonération d'impôts de 150 pc du montant investi.
Le «tax shelter» apporte de plus en plus d'argent à l'industrie du cinéma belge. En 2004, cet incitant fiscal - qui offre aux sociétés qui investissent dans la production audiovisuelle en Belgique une exonération d'impôts immédiate de 150 pc du montant investi - avait permis de récolter 15 à 20 millions d'euros.
Tout le monde s'accorde à le dire : le "tax shelter" est une réussite. Ce mécanisme fiscal, qui permet aux entreprises d'investir une partie de leurs bénéfices dans la production audiovisuelle en Belgique, a déjà permis de lever plusieurs dizaines de millions d'euros pour l'industrie du cinéma belge depuis son lancement en 2003.
Depuis sa mise en place en juillet 2003, le mécanisme fiscal dit du "tax shelter", qui permet à une société de déduire de ses impôts les montants investis dans la production cinématographique, a donné un fameux coup d'accélérateur à l'industrie du cinéma belge, qui multiplie aujourd'hui les projets.
Quinze millions d'euros. Telle est la somme assez impressionnante que la petite société belge Motion Investment Group (MIG) espère lever cette année. De l'argent qui devrait directement profiter au cinéma belge, vu que MIG vend un produit financier basé sur le «tax shelter». En peu de temps, MIG s'est imposé comme le leader du «tax shelter» en Belgique.
Depuis l'application effective du tax shelter, incitant fiscal qui a amené une nouvelle manne pour la création cinématographique et audiovisuelle en Belgique, on a vu fleurir dans notre pays les sociétés intermédiaires, trait d'union entre investisseurs potentiels et producteurs.
Succès pour l'incitant fiscal de soutien au cinéma belge. Quatre films de la sélection officielle du Festival de Cannes en ont bénéficié, via Inver Invest. La SRIB veille en coulissesPatrick Quinet, le vrai monsieur du cinéma belge
Qui peut encore ignorer, après une année 2008 si dense, qu'il existe une industrie du cinéma belge ? Pour Movie Investment Group (MI-Group), l'assertion ne fait aucun doute. Cofondé en 2004 par Nadia Khamlichi, Jeremy Burdek et Adrian Politowski, MI-Group est devenu le principal leveur de fonds du marché belge, via le mécanisme du tax shelter.
Les associations de producteurs francophones et néerlandophones (UPFF & VFPB) regroupant la grande majorité des producteurs audiovisuels belges "souhaitent faire part de leur étonnement à l'annonce brutale de la cessation des activités de ING Tax Shelter Production".
Bonne nouvelle pour les entreprises qui veulent investir dans la production cinématographique belge. Le régime du "tax shelter" devrait se prolonger au-delà du 30 juin 2007, date à laquelle il devait normalement prendre fin.
Liège apparaît comme la capitale wallonne du cinéma. Outre la présence de 5 sociétés de production (70 pc des producteurs de films wallons), la ville abrite depuis 2003 la société «Fast Forward» (FF), l'unique intermédiaire en région wallonne entre les producteurs de films et les entreprises à la recherche de projets à financer dans le cadre du «tax shelter».