In copper we trust. Telle est la devise de Cumerio, société belge spécialisée dans la fabrication de produits semi-finis en cuivre, née d'une scission du groupe Umicore en 2005. Cette confiance placée dans le cuivre semble justifiée, si l'on en croit les résultats annuels que l'entreprise a publiés hier à Bruxelles.
Les actionnaires d'Umicore, réunis jeudi matin en assemblée générale extraordinaire à Bruxelles, ont approuvé la scission des activités cuivre de l'entreprise, qui seront désormais réunies au sein d'une entité séparée. La nouvelle société, baptisée Cumerio, sera cotée sur Euronext Bruxelles, chaque actionnaire d'Umicore recevant une action Cumerio par action Umicore détenue.
Cumerio continue à croire dans le cuivre, comme l'indique sa devise : "In copper we trust". Les faits semblent lui donner raison puisque le groupe belge a annoncé hier qu'il avait revu ses objectifs à la hausse.
Dans le bras de fer qui l'oppose à l'industriel autrichien Mirko Kovats, le géant du cuivre allemand Norddeutsche Affinerie (NA) semble prendre le dessus. Le groupe hambourgeois est confiant de réussir l'OPA en cours sur l'entreprise belge Cumerio.
Le groupe industriel diversifié autrichien A-Tec tient désormais les clefs de la fusion amicale dans le cuivre raffiné entre le belge Cumerio et l'allemand Norddeutsche Affineries. Cette conclusion s'impose après le nouveau renforcement, jeudi, de la participation d'A-Tec dans Cumerio. La société...
Werner Marnette, le patron de Norddeutsche Affinerie (NA), est convaincu que Mirko Kovats, le patron d'A-Tec, va finalement soutenir la reprise de Cumerio par NA, indique-t-il au quotidien "De Tijd" ce vendredi. Le 24 juin, NA avait annoncé son intention de reprendre l'entreprise belge active dans le cuivre Cumerio pour 777 millions d'euros.
PARIS (Dow Jones)--Le directeur général de l'autrichien A-Tec Industries AG (ATEC.VI), Mirko Kovats, ne bloquera pas l'acquisition du producteur de cuivre belge Cumerio (CMR.BT) par...
L'OPA amicale de l'allemand Norddeutsche Affinerie (NA) sur le belge Cumerio serait-elle compromise ? En tout cas, en prenant d'importantes participations dans les deux producteurs de cuivre, l'investisseur financier autrichien Mirko Kovats, connu pour son agressivité, veut être maître du jeu. Il est possible qu'il veuille fusionner les usines allemandes et belges avec sa propre activité de cuivre.
Cumerio pourrait bien faire des émules dans le groupe Umicore. Lors de la présentation des résultats semestriels jeudi, son CEO Thomas Leysen a confirmé la scission des activités de raffinage et d'alliage du zinc en une filiale distincte.
La fusion en cours dans le cuivre raffiné entre l'hambourgeois Norddeutsche Affinerie et le belge Cumerio prend une tournure judiciaire, l'Allemand ayant décidé de se retourner contre sa banque conseil, la Commerzbank. Norddeutsche Affinerie (NA) a annoncé vendredi avoir saisi le gendarme boursier allemand, le BaFin, pour établir si la Commerzbank n'a pas manqué à ses devoirs.
Cumerio a annoncé, hier, que son résultat opérationnel (EBIT ou Earnings Before Interest and Taxes, soit le résultat avant intérêts et impôts) récurrent devrait se situer dans une fourchette allant de 87 à 90 millions d'euros en 2006. Le spécialiste belge de la transformation de cuivre révise ainsi ses prévisions à la hausse: fin avril, il tablait sur un EBIT récurrent d'environ 80 millions.
Pourquoi l'autrichien A-Tec Industries s'est-il empressé de prendre deux participations dépassant les 10 % chacune dans Cumerio et Norddeutsche Affineries en voie de fusion ? Annoncé le 24 juin, le projet de regroupement entre le belge Cumerio et l'allemand Norddeutsche Affineries visant la...