Le comité consultatif des usagers auprès de la SNCB a présenté mardi son traditionnel rapport d'activités annuel sur les services offerts par le groupe ferroviaire. Le constat de l'organe indépendant est loin d'être bon pour la SNCB. L'an dernier, les membres ont émis 32 avis contre 41 en 2005.
Belle performance pour l'opérateur SNCB pour sa première année de vie. Né de la scission de l'ex-entreprise ferroviaire en 3 entités (une holding chapeautant deux filiales: l'opérateur SNCB et le gestionnaire d'infrastructure, Infrabel), il a transporté 173,4 millions de voyageurs en 2005, en hausse de 5pc par rapport à 2004.
Année 2007 sombre pour les usagers de la SNCB à en croire le nombre des plaintes adressées au médiateur auprès du groupe ferroviaire. D'après les chiffres publiés mercredi, le médiateur a traité 6 130 dossiers (11 000 contacts téléphoniques) l'an dernier, en hausse de 67 pc par rapport à 2006.
Alors que les enquêtes de la SNCB - réalisées par l'institut Ipsos - indiquent une cote de satisfaction globale des usagers variant entre 7,5 (décembre 2004) et 7,38 sur 10, un sondage effectué par Test Achats auprès de 6 000 voyageurs indique que ceux-ci ne sont qu'à moitié satisfaits de l'entreprise ferroviaire.
Le groupe SNCB, porté par des résultats en progrès au sein des trois entreprises SNCB-Holding, Infrabel et SNCB, a enregistré en 2007 un résultat opérationnel de près de 150 millions d'euros, en croissance de 13,4 pc par rapport à 2006.
Les actionnaires du groupe ferroviaire SNCB ont tenu leur assemblée générale vendredi et de l'avis de certains représentants des propriétaires, cela fait longtemps que ce rendez-vous annuel n'a pas été aussi bien mené.
Une offre de qualité et une ponctualité d'au moins 91 pc sont les missions que confie le fédéral au groupe ferroviaire.Le rôle du comité consultatif des usagers est aussi renforcé.Un mode de compensation des retards plus favorable à la clientèle va être mis en place.
Le conseil d'administration de la SNCB-Holding étudiera ce vendredi 30 septembre la proposition harmonisée du plan d'investissement 2005-2007 du groupe ferroviaire. L'élaboration du document dont nous avons eu connaissance a été nourrie de contacts entre le cabinet Vande Lanotte et la SNCB.
Environ un an après son départ de la SNCB, Karel Vinck revient sur son passage à la tête de l'entreprise ferroviaire (06/2002-01/2005). Que retient-il aujourd'hui de son passage à la SNCB?
Contrairement au discours apaisant de la SNCB, les nouveaux horaires de trains entrés en vigueur depuis dimanche 9 décembre mécontentent les usagers. D'après Gianni Tabbone, responsable de navetteurs.be, le site a reçu depuis deux à trois semaines entre 200 et 250 plaintes d'usagers.
Le groupe SNCB a retrouvé de la vigueur et les signaux semblent indiquer que les années sombres sont pratiquement derrière les dirigeants des trois entités (le holding SNCB chapeautant le gestionnaire d'infrastructures Infrabel et l'opérateur SNCB). Témoin de la bonne forme du groupe, ses appétits en termes d'engagements de cheminots.
Encore une journée de tracas pour les usagers de la SNCB, ce vendredi 25 janvier ! En effet, malgré les réponses du groupe ferroviaire aux exigences des syndicats, la circulation des trains sera perturbée ce jour en raison du préavis de grève déposé le 14 par le front commun syndical à Liège (CGSP-Cheminots, CSC-Transcom, SLFP-Cheminots).
Les contacts de ces derniers jours avec le ministre de tutelle, Johan Vande Lanotte (SPA) n'ont pas totalement rassuré les travailleurs de la SNCB sur l'avenir du groupe SNCB.
A l'heure où le groupe SNCB (la holding SNCB et les deux filiales : le gestionnaire d'infrastructure Infrabel et l'opérateur SNCB) est engagé dans une discussion avec la ministre de tutelle Inge Vervotte (CD&V) pour la conclusion d'un nouveau contrat de gestion, "La Libre" a mis la main sur les principales exigences des dirigeants.
Environ deux semaines après la signature des contrats de gestion avec le groupe SNCB (la holding SNCB, l'opérateur SNCB et le gestionnaire d'infrastructures Infrabel), les principaux acteurs du dossier - la ministre de tutelle Inge Vervotte (CD&V) en tête flanquée des trois patrons - répondaient lundi aux questions des députés de la commission infrastructure de la Chambre.