Le scandale EADS relance le débat sur les stock-options
Le scandale EADS relance le débat sur les stock-options
Le scandale EADS relance le débat sur les stock-options
Le scandale EADS relance le débat sur les stock-options
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Dépénalisation du droit des affaires et scandale d'État chez EADS : une drôle de coïncidence
Communiqué du parti socialiste
Alors qu'éclate un double scandale chez EADS :
? scandale financier de la vente de stock-options par les dirigeants d'EADS pour 90 millions d'euros, peu de temps avant l'annonce de difficultés industrielles majeure pour l'entreprise, à l'automne 2005,
? scandale [...]
Une proposition de loi de l'ancien premier ministre, déposée mercredi, prévoit notamment que les dirigeants d'entreprises ne puissent vendre leurs actions, ou exercer leurs stock-options, durant leurs mandats.
Apple aurait-il eu recours à des pratiques douteuses pour l'attribution de stock-options à ses dirigeants? Le fabricant informatique est soupçonné d'avoir antidaté les options sur titres accordées à plusieurs d'entre eux, afin qu'ils bénéficient de taux et de plus-values plus favorables.
Après le scandale des stock-options à la Société Générale, celui sur le parachute doré du PDG de Valeo relance ce projet que redoute le patronat.
Jusqu'alors épargné, le patron d'Apple aurait bénéficié de stock-options attribuées illégalement. La SEC doit décider tout prochainement des suites judiciaires à donner à cette affaire.
Instruments générant une saine motivation au sein des entreprises pour les uns, les stock-options ne sont pour d'autres qu'un mode de rémunération déguisée.
Stock-options : Considéré longtemps comme un moyen d'attirer les jeunes talents, les stock-options voient leur fiscalité s'alourdir d'années en années, et de fait, sont de moins en moins attirantes. Ainsi, une nouvelle taxation de 2,50 % sur les stock-options a été ajoutée... sur les options distribuées après le 15 octobre 2007.
Le député d’Eure-et-Loir du Nouveau Centre, Philippe Vigier, a interrogé hier Christine Lagarde, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Evoquant les récentes affaires qui ont émaillé l’actualité économique et en particulier l’affaire EADS, le parlementaire souhaite que soient posées les conditions d’un débat sur les stock options, sans arrière pensée idéologique ni idée préconçue. Christine Lagarde a estimé que le gouvernement n’est pas du tout opposé à examiner la taxation des stocks-options. A la satisfaction des élus du Nouveau Centre et de l’UMP.
Thierry Breton a annoncé mercredi que le gouvernement allait légiférer sur les stock-options. Les dirigeants devront en conserver une partie durant l'exercice de leurs fonctions. Qui, du conseil d'administration ou des actionnaires, fixera ce pourcentage ? Le débat n'est pas tranché.
Louis Gallois, patron du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS, a déclaré qu'il allait proposer la suppression totale du système des stock-options dans le groupe, lors d'un entretien accordé au Monde, mardi 9 octobre.
J'avais déjà dit [...] que je considérais l'attribution de stock-options aux dirigeants comme un système contestable qui s'apparente à une loterie. Je vais proposer au conseil d'administration sa suppression totale, déclare le président exécutif du groupe.
Attribution d'actions gratuites
Quelques temps avant la chute de l'action EADS, lors de la révélation des importants retards du programme A380 en juin 2006, la plupart des hauts dirigeants d'EADS ont dégagé d'importantes plus-values sur des ventes d'actions issues de stock-options, fin 2005 et en mars 2006.
Ce sont ces plus-values qui ont provoqué l'enquête actuelle sur un éventuel délit d'initiés, entraînant de vives réactions dans les médias.
Dans cet entretien, Louis Gallois ajoute qu'il faut leur substituer un mode de rémunération plus transparent comme l'attribution d'actions gratuites qui sont un complément de salaire.
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Les quatre principaux cadres dirigeants de la Société générale ont finalement renoncé, dimanche 22 mars, à recevoir leurs stock-options. L’annonce, mercredi dernier, de l’attribution de ces stock-options avait déclenché une très vive polémique, dans un contexte marqué par la crise et la mobilisation sociale de jeudi