Le président de la Commission pour la libération de la croissance française, qui a remis, hier, ses premières conclusions au chef de l'Etat, lui a écrit pour lui demander d'abroger l'article de la Constitution appliquant le principe de précaution à l'environnement.
La commission qui travaille sur les freins à la croissance de l'économie française, présidée par Jacques Attali, va aboutir à une décision prometteuse, la suppression du principe de précaution de la constitution. Dans Le Monde de ce jour et Le Figaro de vendredi dernier, un des membres de la (...)
Dans son discours de jeudi dernier à l'occasion de la restitution des conclusions du Grenelle de l'environnement, le président de la République a clairement répondu à la lettre de Jacques Attali, président de la Commission pour la libération de la croissance française, concernant le frein que...
En revanche, Nicolas Sarkozy a fait connaître son désaccord sur trois points : la suppression du principe de précaution inscrit dans la Constitution, la suppression de l'échelon administratif départemental d'ici 10 ans et la déréglementation de la profession de pharmacien.
Dans son rapport, la commission Attali estimait que le principe de précaution, introduit dans la Constitution en 2004, « instaure un contexte préjudiciable à l'innovation et à la croissance ». « Le principe de précaution n'est pas un principe d'inaction », « et pas davantage un principe d'interdiction » a répliqué Nicolas Sarkozy. « Au contraire, c'est un principe d'action et d'expertise, pour garantir l'incertitude », a-t-il justifié.
Quant à la suppression des départements, « les Français sont attachés » à leur « légitimité historique », a opposé le chef de l'Etat.
L'objectif, a rappelé Jacques Attali, est de parvenir à faire « gagner à la France un point de croissance supplémentaire, au minimum, d'ici 2012 » et de « faire baisser son taux de chômage à 5%, c'est-à-dire le plein emploi ».
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Le président de la République a explicitement rejeté trois des 316 propositions remises hier par la commission « pour la libération de la croissance française », ou « commission Attali ». Parmi les mesures recalées : le retrait de la Constitution du « principe de précaution », que la commission Attali considère comme un frein à l'innovation. Le chef de l'Etat a en revanche donné son feu vert à d'autres propositions plus conformes à l'esprit du « Grenelle de l'environnement », dont : la réorientation de la (...)
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POLITIQUE
La Commission pour la Libération de la Croissance présidée par Jacques Attali a rendu ses premières conclusions et propose notamment la création de 10 éco-villes avant 2012 mais évoque plus officieusement la suppression du principe de précaution.
Jacques Attali a remis mercredi son rapport sur la libération de la croissance à Nicolas Sarkozy, qui s'est montré d'accord sur l'essentiel de ses propositions , sauf sur la réforme du principe de précaution et la suppression des départements.
J'adhère à l'essentiel de vos conclusions, a déclaré le président de la République en recevant à l'Elysée le rapport de la commission dirigée par...
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Le chef de l'Etat pointe cependant quelques désaccords sur les 316 propositions pour la libération de la croissance, notamment le retrait du principe de précaution ou la suppression des départements.
Nommé président de la commission pour la libération de la croissance française par Nicolas Sarkozy, Jacques Attali revient sur le devant de la scène politique. Admiré par certains, détesté par d'autres, ce brillant touche-à-tout a du savoir-faire et aime bien le faire savoir. Il souhaiterait que les conclusions de sa commission n'aient pas le même sort que le rapport Armand-Rueff, en 1959, qui a été, selon lui, « un véritable succès mythologique mais un terrible échec opérationnel ».
316 propositions pour libérer la croissance française, c'est l'ambition du rapport de la commission Jacques Attali. Le document, qui déchaîne la polémique, a été remis ce mercredi midi au chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy a affirmé lors de la cérémonie qu'il adhérait à l'essentiel des conclusions. Il a toutefois rejeté la suppression des départements et du principe de précaution. Nicolas Sarkozy a annoncé la réunion d'un séminaire gouvernemental début février pour décider des mesures prioritaires.
Europe1 2008
Dans Présent, Franck Delétraz analyse les conclusions de la commission Attali : [L]a première demande significative formulée par cette Commission, soit la suppression pure et simple du fameux principe de précaution inscrit depuis 2005 dans notre Constitution. Un principe de...
Le jour même où Nicolas Sarkozy a affiché sa volonté de remettre du carburant dans la croissance, Gilbert Cette donnait une conférence à Sophia Antipolis sur les leviers de la croissance, titre d’un rapport sur les moyens de redynamisé la croissance, passage presque obligé pour répondre à la demande de revalorisation du pouvoir d’achat.
Face à la commission Attali, qui suggère de supprimer le principe de précaution de la Constitution, la secrétaire d'Etat à l'écologie assure que "le principe de précaution est un axe, non pas pour casser l'industrie ou interdire la recherche, mais pour inventer une nouvelle économie".
Le président de la Commission pour la libération de la croissance a remis un rapport d'étape à Nicolas Sarkozy.
Le président de la Commission pour la libération de la croissance a remis un rapport d'étape à Nicolas Sarkozy.