Une dizaine de familles de soldats mutins fusillés pour l'exemple en 1917 pendant la Première guerre mondiale reviennent vendredi et samedi sur les traces de leurs ancêtres dans l'Aisne, pour les 90 ans de la bataille du Chemin des Dames.On va leur faire visiter les lieux des mutineries de 1917, les lieux des combats et les lieux d'exécution, résume l'organisateur des deux journées, l'historien Denis Rolland, auteur de La grève des tranchées.Je suis très émue, affirme Martine Lacout-Loustalet, la petite nièce de Jean-Louis Lasplacettes, l'un des 27 mutins fusillés pour avoir refusé de retourner au front lors de l'offensive Nivelle, un sanglant échec de l'armée française.A 55 ans, Mme Lacout-Loustalet a découvert par petites touches l'histoire de son grand oncle, à son retour en 1989 dans le berceau de la famille, un village nommé Aydius, dans la vallée d'Aspe (Pyrénées-Atlantiques).Quand j'étais gamine, j'ai demandé deux fois à ma grand-mère, une soeur de Lasplacettes, comment était mort Jean-Louis. A chaque fois elle m'a dit : à Verdun, se souvient l'enseignante.Pour faire sauter le verrou des tabous familiaux, Mme Lacout-Loustalet ira, comme dans un conte antique, chercher la vérité auprès d'un vieux berger de la vallée : Il m'a dit que mon grand-oncle était fusillé, mutin. Un soir où il avait trop bu, il s'est révolté, il ne voulait pas repartir au front, il a été fusillé par les Français.Depuis cette révélation en 1992, elle se bat pour que le nom de son grand-oncle, memb...
Réflexion du Conservateur suite à l'hommage rendu par Nicolas Sarkozy aux mutins de 1917 : Que l'on reconnaisse que les mutinés de la Grande Guerre bénéficient de circonstances atténuantes, c'est une chose. Parce que les conditions étaient atroces. Parce que...