Un Français sur deux est gêné par le bruit au travail. Un désagrément qui touche en premier lieu les agriculteurs et les ouvriers, mais les métiers du tertiaire ne sont pas épargnés. Pour protéger les oreilles de leurs salariés, certaines entreprises investissent, et ça marche !...
Trois millions de travailleurs sont exposés à des bruits toxiques pour l'audition supérieurs à 85 décibels, soit 1 actif sur 4.C'est l'occasion pour les acteurs de la Semaine du son ( jusqu'au 25 janvier) de tirer la sonnette d'alarme sur ce qui constitue une vraie pollution sonore...Les métiers particulièrement exposés sont nombreux comme la métallurgie, l'imprimerie ou le bois, le bâtiment, les travaux publics, la taille de pierre, l'industrie automobile ou agro-alimentaire. La fatigue auditive renforce la pénibilité de travaux physiques et souvent dangereux. Aussi, les conséquences peuvent être tragiques tant la vigilance s'en trouve émoussée. Mais le risque le plus grand demeure, à plus ou moins long terme, la surdité professionnelle.Selon Jean-Claude Duclos , ORL à l'Institut de médecine du travail de l'Université Claude Bernard à Lyon les facteurs qui interviennent sont l'âge, la durée d'exposition au risque et bien entendu le type de bruit auquel on est soumis. Plus il est fort, plus il y a de risques de surdité. Il n'est pas rare qu'elle apparaisse dès 30 ans à la suite d'un traumatisme sonore. Les entreprises devront alors protéger leurs salariés en investissant dans des casques anti-bruits actifs électroniques et des bouchons d'oreilles dotés de filtres.source : www.destinationsante.com