N'y a-t-il pas beaucoup de vent derrière Eric Knight, l'homme qui remet en cause la bonne gestion d'Electrabel dont les fonds qu'il représente sont actionnaires? C'est ce qu'a laissé sous-entendre Me Thierry Delahaye, l'avocat d'Electrabel, mardi lors de l'audience au tribunal de commerce de Bruxelles à propos d'une demande de caution de 5 millions d'euros du groupe belge aux fonds anglo-saxons.
Décidément, le fonds anglo-saxon Knight Vinke n'a pas fini d'étonner. Ce mardi, paraît dans cinq journaux dont «La Libre» (lire en page 7) une invitation adressée à tous les bourgmestres et échevins de Belgique à assister à une séance d'information le 10 mai «en vue de débattre de la structure financière d'Electrabel et de Suez, inadaptée selon notre analyse».
Un peu plus d'un mois après l'assemblée d'Electrabel où il était resté délibérément discret, Eric Knight, le responsable du fonds anglo-saxon Knight Vinke Asset Management (qui détient pour 30 millions d'euros d'actions Electrabel), revient à la charge. Il a décidé de publier une lettre ouverte aux administrateurs. Histoire de montrer à Suez, l'actionnaire majoritaire d'Electrabel (avec une participation de 50,08pc), que son silence n'était pas un aveu de défaite.
Cette semaine sera chargée pour les parties concernées par l'avenir d'Electrabel. Ce mardi auront lieu deux réunions d'information (à Bruxelles et à Anvers) organisées par le fonds anglo-saxon Knight Vinke auxquelles ont été invités les bourgmestres et échevins de Belgique. Il faut savoir que les intercommunales (contrôlées par les communes) détiennent 4,65pc d'Electrabel.
Décidément Eric Knight, le responsable du fonds Knight Vinke Asset Management, a encore réussi à surprendre le marché. Alors que Suez est en pleine ébullition boursière en raison de rumeurs d'OPA, notamment du milliardaire François Pinault, il a décidé de vendre sa participation dans le groupe français.
Augmenter la pression sur les conseils d'administration de Suez et d'Electrabel. Tel est le sens de la nouvelle étape franchie hier par Eric Knight dans le cadre de l'offensive menée contre la structure financière d'Electrabel. Une structure qu'il juge avant tout au service de sa maison-mère Suez au détriment des intérêts des actionnaires minoritaires de l'électricien belge.
Rafale de questions en vue...
Le fonds à l'assaut de la première banque européenne...
Eric Knight, le patron de l'influent fonds Knight Vinke, déplore la cession partielle du pôle Environnement de Suez dans un entretien aux Echos. Selon lui, une vente totale aurait été préférable. Car celle-ci aurait ...
Eric Knight, le patron de l'influent fonds Knight Vinke, déplore la cession partielle du pôle Environnement de Suez dans un entretien aux Echos. Selon lui, une vente totale aurait été préférable. Car celle-ci aurait ...
Electrabel et le constructeur espagnol d'éoliennes Gamesa ont signé leur deuxième transfert de propriété pour un parc à éoliennes de 32 Mégawatts (MW) situé à Serra do Ralo, dans le centre-nord du Portugal, a fait savoir Electrabel vendredi.
Electrabel et le constructeur espagnol d'éoliennes Gamesa ont signé leur deuxième transfert de propriété pour un parc à éoliennes de 32 Mégawatts (MW) situé à Serra do Ralo, dans le centre-nord du Portugal, a fait savoir Electrabel vendredi.
Chez Nuon Belgium, personne ne cache sa satisfaction. Oui, l'augmentation de prix annoncée par Electrabel est une opportunité fantastique pour ses concurrents au rang desquels figure cette jeune entreprise. Fondée en 2002, elle occupe 150 personnes dans le pays où elle fournit aujourd'hui plus de 400 points de raccordement.
Ce jeudi matin aura lieu l'assemblée générale des actionnaires d'Electrabel. Une assemblée au cours de laquelle les administrateurs indépendants de l'électricien belge (Valère Croes, Lutgart Van den Berghe, Tony Vandeputte et Jean-Paul van Gysel de Meise) devraient apporter des réponses aux questions posées par Eric Knight, le CEO du fonds anglo-saxon Knight Vink Asset Management (KVAM).
En 2007 et au premier semestre 2008, Electrabel a fait des offres d'achats pour de grands volumes d'électricité à un prix très élevé alors qu'au même moment, l'entreprise n'utilisait pas toutes les capacités de production disponibles. Rapport de la CREG: Electrabel conteste les accusations Les consommateurs industriels envisagent des actions contre Electrabel
