Le chef de la diplomatie de l'UE a admis que la question des zones précises où seront déployés les observateurs en Géorgie n'avait pas été traitée lundi entre le président russe et les dirigeants européens.
Le ministre des Affaires étrangères russe avait peu avant contredit Nicolas Sarkozy en affirmant que les observateurs seront déployés juste autour de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et non pas à l'intérieur.
Les 30 observateurs français de la mission de l'UE en Géorgie sont les premiers arrivés, sur les 305 Européens que comptera à terme la mission. Celle-ci doit garantir le retrait des forces russes installées dans les zones adjacentes aux territoires séparatistes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
La Russie continue à s'opposer à l'envoi des observateurs européens dans les régions séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Elle estime que les forces russes y assurent la sécurité, a déclaré le chef de la diplomatie russe. « En ce qui concerne les observateurs de l'UE, nous partons de la nécessité de respecter le plan Medvedev-Sarkozy, dans lequel il est écrit qu'ils sont déployés dans les zones adjacentes à l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, ce qui est le cas actuellement », (...)
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Actualité
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Le chef de la diplomatie de l'UE a admis que la question des zones précises où seront déployés les observateurs en Géorgie n'avait pas été traitée lundi entre le président russe et les dirigeants européens.
Le ministre des Affaires étrangères russe avait peu avant contredit Nicolas Sarkozy en affirmant que les observateurs "seront déployés juste autour de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et non pas à l'intérieur".
du 22/09/2008 au 26/09/2008 L'Union européenne s'est engagée à envoyer environ 200 observateurs pour garantir la non-agression de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. A son tour, la Russie a promis de retirer ses troupes des zones de sécurité adjacentes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie dans les 10 jours à compter du déploiement de la mission européenne d'observation. La mission de l'UE durera trois à quatre mois. 100 personnes seront envoyées aux environs du 22 septembre et 100 autres, le (...)
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Union européenne
La Russie a appelé samedi les Européens à être objectifs et à envoyer plus d'observateurs pour surveiller la Géorgie, à deux jours d'un sommet...
Le chef de la mission d'observation de l'UE en Géorgie, Hansjörg Haber, est arrivé à Tbilissi, a indiqué dimanche un responsable géorgien. Il doit préparer le déploiement des 200 observateurs censés contrôler le retrait des soldats russes des zones proches de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. « M. Haber est arrivé samedi dans la capitale géorgienne et rencontrera des responsables géorgiens dès lundi », a déclaré à l'AFP le secrétaire du Conseil de Sécurité géorgien, Alexandre Lomaïa. Selon (...)
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Les observateurs de l'UE ont assisté au démantèlement d'un poste de contrôle russe près de l'Ossétie du Sud dimanche matin. Deux autres barrages devraient être levés lundi, alors que le retrait russe est prévu pour le 10 octobre.
A bord de véhicules blindés légers, les observateurs sans armes se sont déployés dans plusieurs régions proches de l'Ossétie du Sud.
Moscou et Tbilissi ont accepté le texte proposé par Nicolas Sarkozy. Seule modification : le retrait de l'expression statut futur de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
Bien qu'il n'y ait aucun gagnant ou perdant sur le papier, plusieurs observateurs soulignent que la Russie a remporté une victoire.
Le président russe a signé mercredi des accords d'amitié avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud et a assuré les deux régions séparatistes de Géorgie du soutien militaire de la Russie.
La Géorgie a menacé de prendre une décision unilatérale les régions séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. La Russie est intervenue.
> Le président russe en a informé son homologue français dimanche soir alors que ce dernier a mis la pression sur Moscou pour que le retrait s'effectue "sans délai", sous peine de "conséquences graves".
> Des observateurs internationaux de l'OSCE pourraient être déployés pour vérifier la mise en œuvre effective du cessez-le-feu dans la région.
> Le HCR fait état de 159.000 personnes déplacées.
Contredisant une nouvelle fois Nicolas Sarkozy sur ce point, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que ce sont uniquement des contingents militaires russes déployés dans ces régions sécessionnistes qui assurent leur sécurité.
Comme le prévoyaient de nombreux observateurs (voir ici et là), la Russie a reconnu par décret l'indépendance des deux provinces d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Dmitri Medvedev a suivi le vote du parlement russe : Tbilissi a fait son choix...