Le gouvernement a promis de châtier les soldats qui se sont livrés cette semaine à des pillages dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où la tension restait vive mercredi au lendemain de combats entre rebelles et armée.
Dix-neuf insurgés ont été tués et trois soldats des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) blessés vendredi au cours d'accrochages au Nord-Kivu (est), où un calme précaire était revenu en fin de matinée, selon le chef de l'armée régulière dans la région.
(De Kanyabayonga) Les rebelles du CNDP se trouvent toujours à quelques kilomètres de la ville de Kanyabayonga, à 140 kilomètres au nord de Goma, dans le Nord Kivu.
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Un calme aléatoire et précaire est observé au Nord-Kivu après les combats survenus la semaine dernière entre les soldats des FARDC et les insurgés de Laurent Nkunda.
Un calme aléatoire et précaire est observé au Nord-Kivu après les combats survenus la semaine dernière entre les soldats des FARDC et les insurgés de Laurent Nkunda.
Un calme précaire régnait samedi au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après trois jours de combats entre l'armée et des soldats insurgés ralliés à l'ex-général Laurent Nkunda que les forces régulières semblent décidées à désarmer de force.
Après de violents combats qui ont opposé dernièrement les troupes loyalistes aux soldats fidèles à Laurent Nkunda, un calme précaire est observé dans les localités situées autour de la cité de Sake, au Nord-Kivu.
Des militaires des FARDC [Forces armées de RDC] se livrent depuis hier soir à des pillages et à des exactions contre la population civile dans la zone de Kanyabayonga, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à 175 km au nord de Goma (la capitale du Nord-Kivu), a déclaré, mardi 11 novembre, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, porte-parole de la Mission des Nation unies dans ce pays (Monuc). Les violences se sont progressivement étendues et touchent désormais les villes de Kaïna et Kirumba, plus au nord.
La situation dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à l'Est de la R D Congo laisse à désirer et va de mal en pis, note l'ASBL Gram Kivu, citée par societecivile.cd. La source fait remarquer que, malgré les efforts et appels de la part de toute la communauté internationale pour permettre aux belligérants, notamment, de valider le plan de désengagement, de brassage et d'intégration des troupes et ainsi que celui de lobbying pour le retour de déplacés internes et réfugiés congolais, rien ne change sur terrain.
La situation dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à l'Est de la R D Congo laisse à désirer et va de mal en pis, note l'ASBL Gram Kivu, citée par societecivile.cd. La source fait remarquer que, malgré les efforts et appels de la part de toute la communauté internationale pour permettre aux belligérants, notamment, de valider le plan de désengagement, de brassage et d'intégration des troupes et ainsi que celui de lobbying pour le retour de déplacés internes et réfugiés congolais, rien ne change sur terrain.
Au moins quatre militaires congolais ont été tués lundi dans l'attaque de leur véhicule par des hommes en uniforme sur une route du Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source militaire congolaise.
Les combats ont repris au nord Kivu où, selon la radio BBC, «80 rebelles auraient été tués en deux jours d'affrontements» entre l'armée congolaise des combattants du général dissident Laurent Nkunda et les Forces armées de la RDC (FARDC).
Le représentant de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC), Ross Mountain, a appelé les forces rebelles de Laurent Nkunda à cesser leurs exactions et à intégrer l'armée régulière congolaise, avant que ne soit lancée l'opération militaire envisagée dans un récent accord entre la RDC et le Rwanda pour les neutraliser.
Le représentant de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC), Ross Mountain, a appelé les forces rebelles de Laurent Nkunda à cesser leurs exactions et à intégrer l'armée régulière congolaise, avant que ne soit lancée l'opération militaire envisagée dans un récent accord entre la RDC et le Rwanda pour les neutraliser.
L'offensive du CNDP de Laurent Nkunda - débutée le 28 août et intense depuis la deuxième semaine d'octobre - enflamme l'Est du Congo, le Nord-Kivu, en réalité deux territoires pour l'essentiel (ceux du Masisi et du Rutshuru) sur les cinq que comprend la province. Toutefois l'armée régulière congolaise est en capilotade et la Monuc, chaque jour, administre la preuve de son inefficacité.