La chancelière allemande doit faire face à un déluge de critiques face à sa gestion de la crise économique. Campée sur son refus de tout allègement fiscal au nom de la discipline budgétaire, Angela Merkel est accusée d'attentisme part de nombreuses voies qui s'élèvent en Allemagne.
La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué dans une interview que le mini-sommet qu'elle a convoqué dimanche allait permettre d'étudier les possibilités de réagir à une aggravation de la crise alors que, selon la presse, Berlin s'attend à une récession encore plus vive que prévu en 2009.Nous voulons étudier les possibilités de réagir rapidement à une aggravation de la crise, a expliqué la chancelière conservatrice au journal dominical Bild am Sonntag, à propos du mini-sommet. (Nous allons) discuter, dans les prochaines semaines, avec beaucoup de concentration, d'une approche concertée pour sortir de la crise, a-t-elle ajouté, selon des extraits de l'entretien diffusés samedi.Angela Merkel a convoqué dimanche après-midi à la chancellerie un mini-sommet consacré à la crise économique qui réunira, outre plusieurs de ses ministres, des experts et des banquiers.Il s'agit de parvenir à une évaluation commune de la situation et des perspectives pour 2009 avec les partenaires sociaux, les entreprises et les banques, a-t-elle souligné.Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, le gouvernement de grande-coalition s'attend désormais à une forte récession l'an prochain. Le Produit intérieur brut (PIB) de la première économie de la zone euro devrait ainsi reculer de 2% en 2009, selon les experts en conjoncture du gouvernement cités par le magazine.Berlin prévoit jusqu'à présent officiellement un recul de son PIB allant jusqu'à 1% l'an prochain.Selon le projet de rapport économique annuel du ...
Le sommet des pays industrialisés et des économies émergentes se réunit vendredi soir à Washington, jusqu'à samedi. L'objectif est de parvenir à un plan d'action et un calendrier pour répondre à la crise et réformer la finance mondiale.