Le gouvernement kenyan dispose de 10 semaines pour instaurer un tribunal chargé d'enquêter et de juger les présumés responsables des violences post-électorales de l'an dernier, soldées par plus de 1500 morts et des centaines de milliers de personnes déplacées dans le pays, a décidé l'ex-secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan cité par l'agence Misna.
Redoutée pour ses crimes et ses relations troubles avec des hommes politiques kényans, la secte des Mungiki a été la cible cette semaine d'une sanglante opération policière ordonnée par le pouvoir qui redoute une flambée de violences avant les élections générales fin 2007.
Les
violences politico-ethniques qui ont ensanglanté le
Kenya après la contestation de la réélection
du président Mwai Kibaki le 27 décembre ont fait,
selon un nouveau bilan de la police, plus de 1.500
morts au total, a-t-on appris lundi de sources policières.
Selon un dernier bilan, au moins 306 personnes ont été tuées au Kenya depuis le 27 décembre dans les violences qui ont accompagné la réélection contestée du président Mwai Kibaki. Selon la Croix Rouge, 70.000 personnes ont également été déplacées dans l'Ouest du pays. En signe de bonne volonté, le président kényan a invité mardi les dirigeants des partis politiques à se rencontrer.
Reuters 2007 Thomas Mukoya
Le bilan des affrontements politiques et ethniques qui ont éclaté après l'élection présidentielle du 27 décembre au Kenya a monté à 341 morts après l'annonce mercredi par des responsables de 35 décès supplémentaires.
L'irruption de la violence au Kenya a surpris et a contribué à renforcer l'afropessimisme et une approche ethniciste des enjeux sociaux et politiques africains. Les images des conflits interethniques ayant fait plus de 1000 morts et plus de 200000 déplacés rappellent la violence du Rwanda
en lire plus
Nouvel épisode tragique au Kenya. Une trentaine de personnes ont péri dans l'incendie criminel d'une église. Les victimes s'y étaient réfugiées pour fuir les violences, qui ont éclaté après l'élection très contestée du président Mwai Kibaki. On dénombre au moins 300 morts depuis le 27 décembre... 70 000 personnes auraient déjà été déplacées...
A l'occasion du 45ème anniversaire du Kenya, le président Mwaï Kibaki a, dans un discours adressé à la nation le dimanche 1er juin 2008 , durci le ton à l'égard des responsables des violences post-électorales, refusant de leur accorder une amnistie.
Les violences post-électorales qui endeuillent présentement le Kenya illustrent jusqu'où l'irresponsabilité et l'immoralité des acteurs politiques peuvent mener le continent, face au rejet du diktat de la classe au pouvoir par le citoyen-électeur.
Nairobi - Les parties à la crise politique kényane ont approuvé un cadre de discussions en quatre points pour mettre fin en quinze jours aux violences politiques, a annoncé Kofi Annan. De nouvelles violences ont toutefois fait au moins 27 morts. Ces personnes ont été tuées au Kenya dans des affrontements interethniques et par les forces de l'ordre, a indiqué la police. Au total, au moins 37 civils ont perdu la vie en 24 heures. Au sujet de l'accord prévu pour mettre fin aux violences, (...)
-
Actualité
Sept personnes ont été tuées au Kenya dans la nuit de mardi à mercredi, six dans l'ouest du Kenya et une...
Quatre personnes ont été tuées mardi au Kenya dans des violences liées à la secte interdite Mungiki, portant à 19 le nombre de morts depuis lundi, a-t-on appris de source policière.
Le Conseil de sécurité de l'Onu a déploré mercredi la poursuite des violences au Kenya et demandé aux...
Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé jeudi l'ouverture prochaine d'une enquête sur les violences post-électorales au Kenya l'année dernière.
(De Nairobi) Sur le communiqué annonçant la rencontre de Jérôme Corsi avec la presse, on pouvait lire que l'auteur allait révéler les liens secrets unissant Obama avec des responsables politiques kenyans, notamment le Premier ministre Raila Odinga, et leurs accointances avec des organisations sectaires kenyanes. Selon lui, en cas de victoire de Barack Obama, un complot risque d'éclater au Kenya.
en lire plus
