De nombreuses fois , le souffle de la révolte a régné sur la région du nord Mali , en 1960 d'abord , mais ce sont les conflits de la rébellion touarègue des années 1991 qui laissent les souvenirs les plus éprouvants avec ces lots de morts et de pleurs .
On pouvait craindre que les combats qui avaient repris sporadiquement depuis 2006 et qui s'étaient largement multipliés ces derniers mois ne laissent à nouveau des traces indélébiles dans une région qui a plus besoin de se développer que de s'enfermer dans ce carcan de la violence.
C'est la Libye qui a accueilli Ibrahim Ag Bahanga, « pour raisons humanitaires, dans le cadre de la paix », a fait valoir un diplomate libyen .ce chef rebelle touareg qui avec ses hommes, régulièrement croisait le fer avec l'armée régulière malienne.
De nombreuses offensives ces dernières semaines ont permis de mettre sous contrôle les bases rebelles d'où partaient ces combattants de l'ombre, qui semaient la terreur dans le nord mali . C'est lors d'une grande fête symbolique que les 500 rebelles ont déposé les armes, mais cela n'est que le début d'un processus de paix , entamé avec les accords d'Alger en 2006, et qui ne sera réellement possible que si ces ex rebelles peuvent se réinsérer dans les forces maliennes et les forces spéciales, et si le développement de la région devient autre chose qu'un simple projet sur un bout de papier.
Mercredi et jeudi se tenait à Niamey , capitale du Nig...
