OTAN, suspends ton viol… Au temps des crises financières et sociales, nous attend le retour dans le commandement intégré de l’OTAN.
La guerre est une chose trop grave pour la confier aux militaires, nous a averti Clémenceau. Mais est-ce une raison pour que notre civil Président décide seul de notre retour dans cette institution ?
Il ne semble pas que le Général de Gaulle ait choisi notre position actuelle avec l’approbation du bon peuple de France. Mais l’indépendance était plus dans l’air du temps dans les années 60.
Otan sortird’un mouvement de menton martial et gaullien flattait le chauvinisme du coq gaulois, Otan y rentrer demande réflexion circonspecte, non ?
De Gaulle pensait qu’un allié fidèle devait être maître de son engagement. Passer sous fourches caudines du commandement américain ne recueille pas auprès de nombre de personnalités éminentes un assentiment bruyant. Bien au contraire. MM. Juppé, mezzo voce tout de même, de Villepin clairement et Bayrou vivement désapprouvent la décision.
La gauche, une fois de plus, n’en fait pas une affaire d’Etat à la Pérol.
Plus désagréable pour le citoyen, le mutisme des medias. A la télé, rien. Il sera toujours temps de l’annoncer a posteriori. Dans les journaux, peu de choses. Pourtant l’échéance est proche.
Quid d’un petit referendum ? Impossible, la cote de NS est trop faible et nous serions capables de ne pas répondre à la question. Que les 37% de satisfaits se rass...