Pour la petite histoire, c’est au dix-septième siècle que les moines bénédictins de l’abbaye locale, et plus particulièrement le moine Dom Pérignon, mirent au point la méthode qui permet d’obtenir le champagne mousseux que nous connaissons de nos jours.
Comment le fabrique-t-on?
1. De la vigne
au champagne
La zone
viticole couvre une superficie de 30 000 hectares dont 18 000
sont actuellement plantés en vigne.
Le vignoble
champenois comporte quatre zones : la montagne de Reims, la vallée de la Marne, la côte d’Avize, qui s’étend au sud d’Épernay
et, séparé de l’ensemble marnais par la plaine de Champagne, le vignoble de
l’Aube.
La température
moyenne annuelle est de 10 degrés, condition limite apte à donner des
grappes de bonne qualité.
L’importante assise de craie champenoise est
recouverte d’une faible épaisseur de limon ; la craie du sous-sol assure
un drainage parfait. De plus, cette craie se creuse facilement. C’est ainsi que
plus de 200 kilomètres de galeries, aménagées en caves, s’enfoncent dans
le sous-sol champenois.”
2. Les cépages et la vendange
Les Pinots Noirs et les Pinots Meuniers, qui
donnent des raisins noirs, et le Chardonnay, à raisins blancs. Ce sont les
seules variétés légalement autorisées. “La fleur de la vigne apparaît fin mai
début juin, et la vendange commence environ cent jours plus tard.”
Les ‘débardeurs’ emmènent alors avec
précaution les grappes au pressoir.
Mais avant...