La Cimade n’est plus la seule organisation habilitée à intervenir dans les Centres de rétention administrative. Le ministère a rendu public le nom de celles qu’il a retenues au terme de son appel d’offres : on y trouve un mystérieux Collectif respect, fausse-barbe de l’UMP !
Le nouvel appel d'offres lancé par le ministère de l'Immigration sur l'aide aux étrangers dans les centres de rétention a été dénoncé par la Cimade. Seule association habilitée jusqu'à présent à intervenir dans les centres de rétention, la Cimade estime qu'« aucune modification sérieuse » n'a été...
Cinq associations, en plus de la Cimade, ont répondu, mercredi 22 octobre, à l'appel d'offres du ministère de l'immigration pour intervenir auprès des étrangers placés en centre de rétention administrative. Portraits et motivations.
La situation de l'association d'aide aux sans papiers est délicate. Samedi, elle devait décider si elle se retirait de l'appel d'offres lancé par le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux, qui réforme totalement l'accès des organisations humanitaires aux centres de rétention. L'assemblée générale extraordinaire a statué : la Cimade entend poursuivre son action
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Le Conseil d'Etat a rejeté, jeudi 26 février, la requête en référé présentée par la Cimade et neuf autres associations sur le décret du 22 août 2008 réformant l'aide aux étrangers dans les centres de rétention administrative.
Eric Besson a annoncé avoir signé les contrats pour le soutien aux étrangers en centre de rétention avec six associations, alors que le juge administratif n'a pas encore rendu sa décision sur la légalité de l'appel d'offres.
La Cimade a annoncé, mardi 19 mai, le dépôt d'un recours contre les contrats passés par le gouvernement pour l'assistance juridique aux étrangers présents dans les centres de rétention administrative (CRA).
Personnalités et militants RESF ont manifesté devant les centres de rétention administrative de Vincennes, tandis que des sans-papiers du centre du Mesnil-Amelot sont toujours en grève de la faim.
Personnalités et militants RESF ont manifesté devant les centres de rétention administrative de Vincennes, tandis que des sans-papiers du centre du Mesnil-Amelot sont toujours en grève de la faim.
A l'appel d'associations et d'élus de gauche, des rassemblement ont eu lieu devant les centres de rétention administrative à Paris, Lyon, Toulouse ou Rennes.
L'intégralité du rapport de la Mission d'information sur les centres de rétention administrative et les zones d’attente, présidée par la député (UMP) Thierry Mariani.
Dans un communiqué de presse publié ce soir le ministère de l'Immigration annonce que le collectif Respect, dirigé par un membre de l'UMP, figure dans la liste des personnes morales qui ont d'ores et déjà répondu à l'appel d'offres du marché de l'information juridique auprès des étrangers reconduits au sein des centres de rétention. Il apparaît déjà que depuis plusieurs mois le ministère de l'Immigration multiplie les man?uvres afin d'encourager - voire de pousser - certains organismes à répondre à l'appel d'offres en concurrence à la Cimade. Ainsi, Forum des réfugiés, France terre d'asile mais aussi ASSFAM et l'Ordre de Malte ont déposé un dossier de candidature.
La Cimade a remporté une première étape dans son bras de fer avec Brice Hortefeux sur les nouvelles règles de fonctionnement des centres de rétention, même si le tribunal n'a pas statué sur le fond de la réforme.
Le tribunal administratif de Paris a annulé, jeudi 30 octobre, l'appel d'offres lancé en août par le ministère de l'immigration sur l'aide aux étrangers dans les centres de rétention (CRA). Une annulation pour un motif de pure forme, annonce le ministère de l'immigration. Le ministère de l'immigration a indiqué, en début de soirée, qu'il allait engager immédiatement un nouvel appel d'offres. Cette réforme juste et nécessaire sera donc conduite à son terme, précise-t-il dans un communiqué.
Si la Cimade dénonce un "déni de justice", d'autres associations estiment que cette signature leur permettra d'être prêtes à temps pour intervenir dans les centres de rétention.