de la fin du XIX au XXème siècle.
Après
avoir écrasé la Semaine sanglante de la Commune de Paris, Thiers trop
républicain ne parvient pas à concilier les aspirations contradictoires
des républicains et des monarchistes. En effet, le pacte de Bordeaux
(10 mars 1871), qui reporte sine die la question des institutions, est
interprété par l’aile monarchiste comme un revirement en faveur d’un
régime républicain. Cela lui attire les foudres de la majorité
monarchiste qui fait notamment voter, le 13 mars 1873, ce que l’on
appelle la loi de Broglie, ou loi chinoise, qui empêche le président de
la République de s’adresser à l’Assemblée nationale autrement que par
un message, lu par un de ses ministres, et qui ne doit donner lieu à
aucune discussion. Thiers démissionne le 24 mai 1873 après avoir
transmis un dernier message à l’Assemblée nationale dans lequel il
affirme qu’un retour à la monarchie est impossible, car «il n’y a qu’un trône, et l’on ne peut l’occuper à trois», et il part pour être remplacé par le maréchal Mac Mahon [1]. Dans sa tentative de restauration monarchique, le Conservateur Mac Mahon sera à son tour contraint de démissionner en 1879.
En 1975 La France tourne définitivement le dos à la monarchie par 353
voix contre 352. L'Assemblée nationale adopte l'amendement Henri Wallon [2]. C'est l'adoption de la république à une voix de majorité. Le texte stipule que
«le
président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages
par le ...