Dominique de Villepin a contre-attaqué mercredi lors de sa confrontation avec le général Rondot au neuvième jour du procès Clerastream.
Dès le début de l'audience, le général Rondot a, comme prévu, mis à mal la défense de l'ancien Premier ministre : il affirme que le nom de Nicolas Sarkozy a été cité devant Dominique de Villepin dès janvier 2004 et que ce dernier s'est recommandé d'instructions présidentielles. Deux affirmations que dément Dominique de Villepin...
Le général Rondot a affirmé lundi devant le tribunal que Dominique de Villepin savait, depuis 2004, que le nom de Nicolas Sarkozy figurait sur les listings. Un point central que pourtant l'ancien Premier ministre a toujours nié. Il a déclaré : «effectivement, le nom de Nicolas Sarkozy est cité, par les uns ou par les autres. Effectivement, Jean-Louis Gergorin évoque un compte couplé sur un certain Bocsa, le liant à Nicolas Sarkozy, je le note sans comprendre». Or Dominique de Villepin a toujours nié avoir su que le nom de Nicolas Sarkozy figurait sur ces listings, voilà qui devient très embarrassant pour sa défense?
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La confrontation tant attendue entre l'ancien premier ministre et le général Rondot, qui a démonté point par point la défense de Villepin lundi, a donné lieu à une vive passe d'armes mercredi 7 octobre.
Villepin s'attaque encore au Sarkozy hyperactif.
Le général a contredit, lundi, la version de l'ex-premier ministre sur plusieurs points clés du dossier. » DOSSIER SPECIAL - L'affaire Clearstream » Rondot, un maître espion au procès Clearstream » Les secrets de l'enquête du général Rondot
Les juges n'auront pas traîné. Quelques jours à peine après que l'ordinateur du général Rondot a révélé de nouvelles notes mettant en cause directement Dominique de Villepin , le domicile de l'ex-premier ministre fait actuellement l'objet d'une perquisition, en l'absence du principal interréssé...
En grand amateur de Napoléon, Dominique de Villepin sait que la meilleure défense c'est l'attaque. Alors qu'on le pensait au bout du rouleau après sa mise en examen dans l'affaire Clearstream, l'ex-Premier ministre (re)multiplie les envolées lyriques depuis trois jours. Ce matin (05/09/07), au micro de France Inter, de Villepin a réitéré les accusations (plus ou moins détournées) contre Nicolas Sarkozy.
L'audition lundi du général Rondot, dont les notes avaient entraîné la mise en examen de Dominique de Villepin, devrait mettre à mal la défense de l'ancien Premier ministre.
A l'issue du dernier jour du procès Clearstream, Dominique de Villepin a fait un geste en direction du chef de l'Etat.
v align=center>Dominique de Villepin serait à nouveau mis en cause dans l'affaire Clearstream
LEMONDE.FR avec Reuters | 05.07.07 | 06h49 • Mis à jour le 05.07.07 | 08h56
De nouveaux documents apparus dans l'enquête sur les faux listings de la société financière Clearstream accréditent l'hypothèse selon laquelle cette manipulation menée en 2004 avait pour cible Nicolas Sarkozy et que Dominique de Villepin et Jacques Chirac y auraient eu un rôle. Ces documents sont des notes du général Philippe Rondot, initialement détruites, mais reconstituées sur l'ordinateur du militaire lors d'une expertise judiciaire. D'autres notes écrites du général avaient lancé l'affaire, en 2006.
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