Jean-Michel Adant n'est pas content. Le directeur général du câblo-opérateur Brutélé n'apprécie que modérément les propos tenus par Daniel Weekers dans «La Libre» de samedi dernier. Selon le patron de Be tv, «les câblos wallons ne sont quasiment nulle part en matière de télévision numérique».
Après le rachat, en mai dernier, des huit intercommunales wallonnes de télédistribution (les câblos wallons) par l'association Tecteo (ex-ALE)-Brutélé, leur intégration dans le nouvel ensemble se poursuit suivant le calendrier établi. Sur base d'un document dont nous avons eu connaissance, les trois partenaires (Tecteo-Brutélé-câblos wallons) vont constituer une nouvelle intercommunale baptisée NewICo.
Le projet d'acquisitions des câblos wallons par Voo (Multiple Play par le câble en Belgique) semblait réglé.Un revirement de dernière minute vient cependant de se produire. Voo (Brutele + ALE) souhaiterait en effet négocier le prix, de (...)
Les onze câblos wallons n'ont toujours pas réussi à accorder leurs violons. Se disant lassés des «atermoiements» et des «tergiversations», deux d'entre eux -ALE Télédis et Brutélé- ont donc décidé de prendre les devants en annonçant la mise sur pied d'ici juin 2006 d'une marque commune, d'une tarification commune et d'une offre commune de télévision, d'Internet et de téléphonie.
Les huit câblo-opérateurs wallons (sept intercommunales mixtes et Ideatel) qui étaient en vente seront probablement acquis par Voo, lui même issu de la fusion entre Ale et Brutélé. Telenet (Flandre) et Altice (Luxembourg) en sont donc pour leur (...)
Le Conseil de la concurrence est accusé de partialité au profit de l'ex-RTT. Il réexamine le rachat des 8 câblos wallons déjà clos par la justice. Epilogue ce 25/04.
Qu'en est-il de l'accord vers lequel on semblait se diriger, fin mars, concernant la vente des huit sociétés de distribution télévisée par câble au couple ALE-Brutélé (marque Voo) ?
Apparu très discrètement en octobre 2004, le médiateur de la radiodiffusion par câble de la Communauté française, Francis Gennaux, vient de remettre à ses mandataires - soit les 11 câblos wallons plus UPC, Telenet et Be tv - son premier rapport d'activités.
Décidément, le câblo-opérateur wallon Voo - né il y a quelques mois de l'alliance de l'ALE et de Brutélé - n'en finit plus de tisser sa toile. En premier lieu via la procédure Tempo, qui est le nom de code donné à la vente des huit autres câblos wallons, pour minimum 475 millions d'euros.
A l'automne 2004, Daniel Weekers faisait un retour en force dans le paysage audiovisuel de la Communauté française en lançant Be tv. Dans son sillage, le patron de Deficom avait entraîné l'ensemble des télédistributeurs par câble wallons (actionnaires à hauteur de 68 pc de Be tv).
Le dossier des câblos wallons touche-t-il enfin à sa fin? Les candidats au rachat de huit d'entre eux (Inatel, Seditel, Telelux, Simogel, Intermosane, Igeho, Ideatel, Interest) avaient jusqu'à ce vendredi 16 heures pour déposer leur offre chez ING, le banquier d'affaires chargé de l'opération.
Cela faisait plusieurs mois que des voix s'élevaient pour convaincre les câblos wallons d'unir leurs forces pour offrir, à leurs abonnés (près d'1,3 million), le fameux «triple play»: soit la combinaison de la télédistribution, d'Internet et de la téléphonie.
Après l'Internet et la téléphonie fixe, c'est la téléphonie mobile qui se met à l'heure des montants mensuels fixes. Ce mercredi, Base a lancé une offre tarifaire baptisée «Unlimited» qui permettra d'effectuer des appels illimités (de client Base à client Base) pour 25 euros par mois.
L'offensive de Belgacom sur les droits télé du foot belge a constitué un électrochoc pour les câblos wallons. Alors que ça faisait des années qu'ils avaient du mal à accorder leurs violons, ils sont enfin parvenus à trouver un accord pour mettre en oeuvre le fameux «triple play», c'est-à-dire une intégration de la télévision, de l'Internet et de la téléphonie sous une marque commune, comme l'a fait Telenet en Flandre.
Les Wallons utilisent de plus en plus d'équipements technologiques, mais la progression n'a été que très légère en 2006. Selon l'enquête menée annuellement par l'AWT (Agence wallonne des télécommunications), 77 pc des citoyens wallons disposent d'une ligne téléphonique fixe à leur domicile (+2 pc), ce qui constitue une progression assez étonnante, tandis que 84 pc disposent d'un GSM (+1 pc). 63 pc des ménages wallons disposent, par ailleurs, d'un ordinateur, ce qui constitue un statu quo par rapport à 2005, même si de plus en plus de ménages disposent de 2, voire 3 ordinateurs.
