Ambitions en Europe de l'Est
L'italien Enel n'a pas renoncé à avaler le français Suez. Alors que le dossier du rapprochement GDF/Suez semble s'enliser politiquement en France, le patron du groupe transalpin estime que le temps joue en sa faveur. Dans ...
Décidément, l'«affaire Suez» pourrait réserver encore quelques surprises de taille. Lundi, le quotidien économique français «La Tribune» affirmait que le groupe italien Enel serait en train de mettre sur pied un financement de 45 à 50 milliards d'euros afin de lancer une offre publique d'achat (OPA) sur le groupe français. Ce qui valoriserait l'action Suez à un peu moins de 40 euros.
Que va faire le groupe italien Enel? Va-t-il se décider à lancer une OPA sur Suez pour mettre la main sur Electrabel comme il le voudrait? C'était hier la grande question après la rencontre de son patron Fulvio Conti avec la Commissaire européenne à la concurrence, Nellie Kroes, et après l'annonce de négociations interrompues avec Suez-Gaz de France (GDF).
La guerre des nerfs continue entre Suez et Enel. Lundi, le groupe français a annoncé avoir saisi Charlie McCreevy, commissaire européen en charge du Marché intérieur et des services, pour attirer son attention «sur la situation actuelle, surprenante et déséquilibrée, dans laquelle se trouve Enel par rapport à Suez.
Les actions Suez et Gaz de France montaient vendredi, sur fond de spéculations sur un rachat de Suez par l'italien Enel et sur la réaction possible d'un chevalier blanc comme Gaz de France. Vers 13 h, SUEZ était en tête...
Plus les semaines avancent, plus la tactique d'Enel vis-à-vis de Suez paraît difficile à comprendre. Selon les dernières informations parues dans la presse, le groupe italien aurait abandonné l'idée de débourser 50 milliards d'euros pour racheter Suez, et en particulier sa filiale belge Electrabel.
La riposte des Italiens à la fusion entre Suez et Gaz de France (GDF) que d'aucuns appréhendaient ou espéraient n'est pas venue hier. Tant les hommes politiques que le groupe Enel, qui avait révélé son intérêt pour Suez et sa filiale Electrabel, se sont abstenus de toute déclaration fracassante. Rien n'est sorti du conseil d'administration d'Enel qui s'est réuni mercredi matin.
Le vice-président de GDF Suez, Jean-François Cirelli, a vu sa rémunération totale augmenter de 183 % en 2008, passant de 458.239 euros en 2007 à 1,297 million d'euros en 2008 !!! Le conseil d'administration a décidé ça en août dernier pour tenir compte de l'accroissement de la taille du nouveau groupe GDF Suez né de la fusion de Gaz de France et... Lire Le gaz augmentait en 2008 pour payer le patron de GDF Suez
Enel, le leader de l'énergie en Italie, qui convoite ouvertement le groupe belge Electrabel, n'exclut plus à présent de lancer une OPA sur la maison-mère de celui-ci, c'est-à-dire Suez. C'est du moins ce que rapporte mercredi ...
Le conseil d'administration du groupe italien Enel, réuni mercredi, n'a pas annoncé d'offre sur Suez. Il attend la position de la Commission européenne. Le projet de rachat serait toutefois bien avancé, selon plusieurs journaux.
Gérard Mestrallet, le patron de Suez, récuse toute négociation capitalistique autour d'Electrabel. A deux jours du grand débat énergétique devant l'Assemblée nationale, les opposants à la fusion Suez/GDF font entendre leur voix, jusque dans les rangs du gouvernement.
Le titre Suez est à nouveau au centre de toutes les attentions suite à une série de commentaires. Mercredi, l'italien Enel a dit ne pas renoncer à s'emparer du français, malgré sa fusion annoncée avec Gaz de France (GDF). Son patron, Fulvio Conti, a assuré que le temps et la patience jouaient en faveur de son groupe.
L'italien Enel n'a pas encore enterré l'idée de s'emparer de Suez. A preuve, le premier groupe d'électricité transalpin a réitéré vendredi son méga-accord de financement avec les places forces bancaires locales, dont le ...
Le groupe français Suez va demander à ses actionnaires de mettre en place un dispositif anti-OPA pour contrer un possible raid hostile de l'italien Enel, en profitant d'une mesure législative imaginée par le gouvernement français pour défendre ses «joyaux», a rapporté jeudi le «Wall Street Journal» (WSJ).