Jean-Louis Gergorin, ancien vice-président d'EADS, était empêtré depuis quelques années dans l'affaire Clearstream qui vient de se dénouer à midi avec l'énoncé du jugement.
Ce grand patron a été déclaré coupable de dénonciation calomnieuse, recel d'abus de confiance et usage de faux. Le ministère public avait requis 36 mois d'emprisonnement, dont... Lire Un ancien grand patron d'EADS en prison dans l'affaire Clearstream
Le vice-président du groupe aéronautique, présenté comme le corbeau de toute l'affaire par le Canard Enchaîné, est déchargé de ses fonctions pour mieux se défendre. Avec effet immédiat.
Une semaine après son vice-président, Jean-Louis Gergorin, le groupe EADS décharge de ses fonctions, selon la formule consacrée, un autre personnage clé de l'affaire Clearstream, l'expert en informatique Imad Lahoud. A ...
Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons s'interrogent sur les similitudes entre la commission rogatoire, envoyée en mai 2004 par le juge Renaud Van Ruymbeke au Luxembourg pour enquêter sur Clearstream, et une note attribuée à Jean-Louis Gergorin. Celle-ci est antérieure à la lettre anonyme adressée par M. Gergorin à M. Van Ruymbeke.
Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons s'interrogent sur les similitudes entre la commission rogatoire, envoyée en mai 2004 par le juge Renaud Van Ruymbeke au Luxembourg pour enquêter sur Clearstream, et une note attribuée à Jean-Louis Gergorin. Celle-ci est antérieure à la lettre anonyme adressée par M. Gergorin à M. Van Ruymbeke.
Les juges ont commencé à entendre l'ex-vice-président d'EADS au sujet des notes inédites du général Rondot lui attribuant des propos impliquant Dominique de Villepin. Son interrogatoire sera suivi jeudi par celui d'Imad Lahoud, ex-cadre d'EADS.
La confrontation a duré 6h30. "C'est une mesure d'instruction qui a permis à l'instruction de continuer à progresser", a estimé l'avocat de l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin.
Les débuts imminents du procès Clearstream font sortir du bois une pléthore de bonimenteurs prêts à tout pour sauver leur peau. De Lahoud à Gergorin, en passant par Bertrand, c'est une véritable partie de bonneteau qui est en train de se dérouler sous nos yeux?. Rappel des faits L'affaire Clearstream remonte au mois de juillet 2004. Dominique de Villepin est alors ministre de l'Intérieur. Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, et son subordonné Imad (...)
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L'ancien vice-président d'EADS a répondu de façon très exhaustive à l'ensemble des questions à propos des quatre notes du général Rondot, a déclaré son avocat.
Selon le Figaro, Dominique de Villepin aurait demandé aux juges chargés du dossier Clearstream d'auditionner trois dirigeants d'EADS, en relation avec une somme d'au moins trois millions d'euros versée à un cabinet anglais.
Il réclame que soient entendus Arnaud Lagardère, ancien co-président du conseil d'administration, Philippe Camus, ancien co-président d'EADS et Pierre Leroy, ex-secrétaire général du groupe.
L'ancien Premier ministre et ses conseils justifient cette requête par le 'budget très important dont disposait Jean-Louis Gergorin (ex-vice président) au sein d'EADS.
En clair, Dominique de Villepin sollicite des investigations judiciaires sur une éventuelle caisse noire dont Jean-Louis Gergorin aurait eu la haute main, poursuit le quotidien
Il réclame également une confrontation avec Jean-Louis Gergorin.
Dominique de Villepin a été mis en examen en juillet pour complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, recel d'abus de confiance et complicité d'usage de faux. Il a été entendu pour la première fois en qualité de suspect le 13 septembre par les juges D'Huy et Pons.
Il est soupçonné d'avoir suscité la remise en 2004 à un juge anti-corruption, Renaud Van Ruymbeke, de fausses listes de comptes bancaires de la société financière luxembourgeoise Clearstream, qui semblai...
L'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin a été mis en examen jeudi dans le cadre d'une enquête judiciaire pour faux et abus de...
L'audition de l'ancien vice-président d'EADS était toujours en cours vendredi en fin de journée. Mercredi, il a confirmé aux juges le contenu de notes du général Rondot mettant en cause Villepin et Chirac.
Interrogés mardi par les juges en charge de l'affaire Clearstream, le général et l'ancien vice-président d'EADS n'ont pas donné la même version de la fameuse rencontre du 9 janvier 2004 que l'ancien premier ministre.
Interrogés mardi par les juges en charge de l'affaire Clearstream, le général et l'ancien vice-président d'EADS n'ont pas donné la même version de la fameuse rencontre du 9 janvier 2004 que l'ancien premier ministre.
Après la DGSE, c'est au tour d'EADS. Les deux juges chargés de l'enquête dans l'affaire Clearstream ont ainsi perquisitionné aujourd'hui lundi au siège parisien du groupe aéronautique. Il y a quatre jours, les magistrats ...