Les emprunteurs qui sont dans une situation difficile en raison de prêts relais pourront les prolonger.
Les emprunteurs qui sont dans une situation difficile en raison de prêts relais pourront les prolonger.
Les banques s'apprêtent à rallonger d'un an la durée des crédits relais, ces prêts immobiliers accordés aux ménages sur la vente de leur bien précédent.Un prêt relais est une avance accordée par une banque à un client, qui lui permet d'anticiper sur le produit de la vente d'un bien immobilier. Vous mettez un bien en vente, dans une agence immobilière par exemple, à un prix indiqué dans le mandat que vous avez signé avec l'agence. Grâce au crédit relais, la banque vous fait une avance, limitée par exemple à 60 à 70 % du prix de l'estimation du bien, pour vous aider à acheter votre nouveau logement. Vous rembourserez cette avance quand le bien sera vendu, et au plus tard à une date d'échéance prévue dans le contrat.
Si la vente de leur bien n'est pas réalisée avant le terme de leur prêt, les emprunteurs s'exposent alors à passer à une phase contentieuse. Face aux difficultés de certains des 140 000 ménages actuellement titulaires d'un prêt relais, les banques vont offrir plus de souplesse aux emprunteurs : en rallongeant la durée initiale du prêt relais de 6 mois à un an, les emprunteurs disposeront de plus de temps pour vendre leur bien dans de bonnes conditions, et donc rembourser ensuite leur crédit relais sans difficulté.
Les emprunteurs menacés par des crédits relais qui arrivent à échéance saisissent les tribunaux. Et font condamner les banques.
Les emprunteurs menacés par des crédits relais qui arrivent à échéance saisissent les tribunaux. Et font condamner les banques.
A l'issue d'une réunion avec la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, les principales banques françaises se sont engagées à examiner les dossiers de prêt relais pour les emprunteurs rencontrant certaines difficultés, notamment en cas de baisse de revenus. Elles n'appliqueront aucune pénalité aux emprunteurs confrontés à des difficultés ou victimes de chômage partiel. Pour contrôler l'application de la mesure, la Banque de France a été chargée d'établir tous les (...)
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Crédit immobilier
A l'issue d'une réunion avec la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, les principales banques françaises se sont engagées à examiner les dossiers de prêt relais pour les emprunteurs rencontrant certaines difficultés, notamment en cas de baisse de revenus. Elles n'appliqueront aucune pénalité aux emprunteurs confrontés à des difficultés ou victimes de chômage partiel. Pour contrôler l'application de la mesure, la Banque de France a été chargée d'établir tous les (...)
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Crédit immobilier
Selon les derniers chiffres publiés par l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le marché des crédits immobiliers en France a chuté de 11 % au premier semestre 2008, alors que les emprunteurs bénéficient d’une meilleure capacité d’endettement sur la même période. Le constat de l’Observatoire met en évidence cette situation paradoxale. Le volume des crédits immobiliers a chuté de 10,9% par rapport aux six premiers mois de 2007 pour atteindre 136 milliards d’euros, contre 141,8 milliards un an plus tôt. Une contraction qui s’explique par une application plus restrictive des banques des conditions d’octroi des prêts immobiliers et surtout par la crise des liquidités interbancaires, déclenchée l’été dernier par la crise américaine des « subprimes ». Les banques répercutent, dans les taux proposés à leur clientèle, le surcoût actuel qu’elles payent pour se refinancer sur les marchés.
Les emprunteurs sont pourtant dans une situation favorable, notamment grâce à l’amélioration sur la même période de leur capacité d’endettement. Selon l’Observatoire, la hausse des taux est restée modérée ces neuf derniers mois : de 4,62 % au 4e trimestre 2007, le taux moyen est passé à 4,67 % au premier trimestre 2008 et à 4,68 % au second trimestre 2008. La durée des emprunts est orientée à la baisse (221 mois en moyenne) et le taux d’apport personnel reste élevé (de l’ordre de 25 %). La capacité financière des emprunte...
UFC-Que choisir affirme que les banques ont détourné 11,5 milliards d'euros dus aux souscripteurs de crédits immobiliers.
UFC-Que choisir affirme que les banques ont détourné 11,5 milliards d'euros dus aux souscripteurs de crédits immobiliers.
UFC-Que choisir affirme que les banques ont détourné 11,5 milliards d'euros dus aux souscripteurs de crédits immobiliers.
« A bon entendeur, salut », persifle le courtier Cafpi qui estime que la rengaine « les banques ne prêteraient plus » porte « préjudice au marché du crédit immobilier ». Le courtier concède que « les banques rechignent à financer les entreprises et les prêts à la consommation », conséquence, « certes zélée, de la faiblesse des garanties offertes par les emprunteurs concernés face aux risques conjoncturels liés à l'économie et à l'emploi ». Et si le marché du crédit immobilier patine, la faute en reviendrait (...)
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Courtiers en crédit immobilier
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En voilà une super idée qui arrive bien tard ! Les emprunteurs à taux variables recevront désormais de leurs banques une simulation de l'évolution de leurs conditions de prêts en cas de retournement de conjoncture. Les emprunteurs pourront désormais savoir...
Les banques s'engagent à ne plus pénaliser leurs clients en cas d'allongement de prêt relais ou de report de mensualités. Des mesures insuffisantes, selon l'Association des usagers des banques.
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