Pour la première fois, l’entreprise de spiritueux Ricard, ne sera pas dirigée par un membre de la famille. Mercredi 5 novembre, les actionnaires du groupe réunis en assemblée générale doivent désigner comme directeur général l’actuel numéro deux, Pierre Pringuet, en remplacement de Patrick Ricard, qui a décidé de passer la main, après trente ans de mandat. Portrait
Patrick Ricard avait annoncé lors de l'Assemblée Générale des actionnaires du groupe
Patrick Ricard, 61 ans, le patron du groupe éponyme, rêve ouvertement qu'un « Ricard [lui]succède un jour » à la tête du numéro deux mondial des vins et spiritueux. Dans un entretien accordé à La Tribune, ...
INTERVIEW - Pierre Pringuet, nouveau directeur général de Pernod Ricard, dévoile ses ambitions pour le groupe.
INTERVIEW - Pierre Pringuet, nouveau directeur général de Pernod Ricard, dévoile ses ambitions pour le groupe.
Le numéro deux mondial de vins et spiritueux entend se prémunir contre toute éventuelle OPA hostile. Aussi Pernod-Ricard a-t-il été autorisé aujourd'hui mardi par ses actionnaires réunis en AG à émettre des BSA, des bons ...
Hérité de son père Paul, Patrick Ricard a fait du groupe Pernod Ricard le numéro deux mondial des boissons alcoolisées. Cet autodidacte timide a réussi un joli coup.
Le groupe français Pernod Ricard, numéro 3 mondial des vins et spiritueux, devrait s'emparer du numéro 2, le britannique Allied Domecq, en mettant la main sur de nombreuses grandes marques, pour renforcer sa position face à un autre britannique, le géant Diageo. Pernod Ricard a annoncé jeudi qu'il lançait une offre publique d'achat (OPA) amicale sur Allied Domecq pour quelque 10,7 milliards d'euros.
C'est extrêmement clair, l'augmentation de capital sera entièrement consacrée au désendettement , a déclaré lors d'une conférence téléphonique le directeur général de Pernod Ricard, Pierre Pringuet. Celà tombe bien, car le géant français de l'alcool est criblé de dettes (13 milliards d'euros) et son business plutôt en berne (chiffre d'affaires en repli de 12% au premier trimestre à 1,34 milliards d'euros). Et pourtant l'opération de recapitalisation de 1,04 milliard d'euros est bien partie, comme en témoigne le cours en hausse depuis plusieurs séances. A celà plusieurs raisons. 1-Les titres nouveaux sont offerts, ou presque, avec une décote sympathique de 32%. 2-Les principaux actionnaires, à savoir la famille de Patrick Ricard et Albert Frère, vont investir. La famille devrait même sortir de l'opération légèrement renforcée dans le capital via l'acquisition de la participation du holding Kirin. Rien à voir, par exemple, avec Wendel, actionnaire de Saint-Gobain mais refusant ?ou n?ayant pas les moyens ?- de suivre la recapitalisation. 3-Le management est parfaitement légitime. La transition entre Patrick Ricard et Pierre Pringuet s'est faite en douceur. Et Pringuet est crédible avec un discours affuté et monomaniaque (le désendettement) . Même le départ du Directeur financier, Emmanuel Babeau ?remplacé par Gilles Bogaert, une recrue interne- s'est fait de façon soft. Rien à voir, par exemple, avec le psychodrame du départ de Jérôme Contamine de chez Veolia et son remplaceme...