La Commission européenne souhaite que les régulateurs des télécoms obligent les opérateurs historiques à séparer leurs activés réseaux et services. Une mesure critiquée par Orange qui y voit un risque pour les investissements dans les réseaux de nouvelle génération.
Bruxelles veut empêcher les opérateurs historiques de télécoms en Europe de se recréer un monopole sur les réseaux de nouvelle génération en fibre optique, nécessaires notamment pour la télévision haute définition par internet, selon un projet de recommandation publié jeudi.
La Commission européenne poursuit son offensive dans les télécoms, avec deux initiatives annoncées d'ici la fin de l'année, concernant les réseaux de nouvelle génération comme la fibre optique et certains tarifs pratiqués entre opérateurs.
Viviane Reding doit présenter aujourd'hui un nouveau « paquet » lié aux problèmes de concurrence. Elle veut donner aux régulateurs nationaux le pouvoir de séparer l'accès au réseau des activités de services des opérateurs dominants.
Après les géants de l'énergie, les groupes de télécommunications européens pourraient être les prochains à devoir séparer leurs réseaux en vue de renforcer la concurrence, selon une vaste réforme que doit proposer mardi la Commission européenne.La commissaire à la Société de l'information Viviane Reding vient de sévir dans le secteur en imposant cet été une baisse des tarifs d'itinérance dans la téléphonie mobile.Mardi elle va ouvrir un nouveau chantier en proposant deux grandes mesures: un nouveau régulateur paneuropéen et la séparation fonctionnelle des groupes.Cette dernière prévoit que les gros opérateurs télécoms historiques isolent la gestion de leur réseau dans une nouvelle division, censée n'avoir pas de contacts avec les autres activités et donc assurer des conditions d'accès égalitaires aux concurrents du groupe et à ses propres filiales.La mesure ferait partie des remèdes proposés aux régulateurs nationaux pour améliorer la concurrence, et serait utilisée seulement en dernier recours.La Commission avait été plus loin pour les gros groupes d'énergie, d'abord obligés à filialiser leurs réseaux de transport de gaz et d'électricité, et qui devraient maintenant les céder selon des propositions faites en septembre.La commissaire à la Concurrence Neelie Kroes, pourtant à l'origine de la séparation des réseaux dans l'énergie, a toutefois affirmé plusieurs fois que le marché des télécoms était différent, avec déjà une certaine concurrence.Et l'industrie brandit la menace d'...
Le leader mondial des solutions de réseaux IP parie sur la technologie IMS. Elle doit permettre aux opérateurs télécoms de proposer sur des mobiles 3G, des services fonctionnant aujourd'hui sur réseaux filaires.
Le président de l'Arcep veut interdire « aux gros opérateurs de réseaux d'intervenir activement dans le secteur des contenus » et obliger les « gros assembleurs de contenus à offrir un accès ouvert et égal à tous les opérateurs de réseaux ».
Viviane Reding, Commissaire européenne à la Société de l'information doit présenter mardi de nouvelles mesures pour réguler le secteur des télécoms. Les opérateurs historiques et les nouveaux entrants redoutent le pire.
Viviane Reding, Commissaire européenne à la Société de l'information doit présenter mardi de nouvelles mesures pour réguler le secteur des télécoms. Les opérateurs historiques et les nouveaux entrants redoutent le pire.
Depuis plus d’un an de nouveaux acteurs proposent des services de téléphonie mobile, en louant les réseaux des historiques Orange, SFR et Bouygues Telecom. Ces opérateurs virtuels ou MVNO sont-ils de vrais concurrents, quels tarifs pratiquent-ils?...
Une première : un organisme de normalisation accorde une certification de services Ethernet à des opérateurs télécoms. Afin de garantir que leurs offres sur les réseaux étendus soient conformes au standard.
Les opérateurs alternatifs entrent en guerre contre Orange par le biais de l'AFORST (Association des Opérateurs de Réseaux et Services de Télécommunications). Ils demandent à l'ARCEP de sanctionner France Telecom pour violation de ses obligations réglementaires.
Dans le document que les opérateurs et les régulateurs européens ont reçu cet été de Bruxelles (« Les Echos » du 27 août), la Commission européenne propose d'obliger les opérateurs historiques à louer leurs fourreaux à leurs concurrents. Elle veut inclure la location de fourreaux dans l'offre de...
Les réseaux publics des opérateurs historiques migrent vers un réseau de nouvelle génération NGN qui permettra une vraie convergence multiservice.
Les opérateurs télécoms en savent un peu plus sur la position de Bruxelles après les précisions apportées par Viviane Reding, la commissaire européenne en charge de la Société de l'information, sur le développement en Europe des réseaux en fibre optique.
Deutsche Telekom et France Télécom, les principaux opérateurs à avoir ouvertement fait le choix de cette technologie, craignent pour la rentabilité de leurs investissements, qui se chiffreront en milliards d'euros, si ces réseaux devaient être ouverts à la concurrence trop rapidement.
Lors d'un colloque organisé en Autriche, la commissaire a délivré un plaidoyer en faveur de la concurrence.