Après les prix des appels vocaux, des SMS et des connexions à internet sur un portable à l'étranger, Bruxelles attaque les opérateurs de téléphonie mobile sur leur système de facturation à la minute, se targuant une fois de plus de défendre les portefeuilles des consommateurs.
Après les prix des appels vocaux, des SMS et des connexions à internet sur un portable à l'étranger, Bruxelles attaque les opérateurs de téléphonie mobile sur leur système de facturation à la minute, se targuant une fois de plus de défendre les portefeuilles des consommateurs.
La tarification à la minute pratiquée par les opérateurs mobiles sur les appels passés ou reçus par leurs clients à l'étranger conduit à des surfacturations importantes. La Commission européenne souhaite mettre fin à ces pratiques.
La pression augmente sur les trois opérateurs mobiles français qui ne respectent pas le règlement européen sur les nouveaux tarifs d'itinérance, qui prévoit une baisse de 40% sur les appels à l'étranger.
La Commission européenne impose aux opérateurs mobiles une régulation des prix de gros et de détail des appels passés depuis un mobile à l'étranger. D'ici un an, les réductions pourraient atteindre 70%. A la clé, une économie de 5,4 milliards d'euros annuels pour les Européens.
Le règlement européen sur l'itinérance mobile s'applique dès demain aux opérateurs mobiles. Pour le Français à l'étranger, le prix des appels reçus ou passés devrait baisser de moitié. Mais les SMS et transferts de données ne sont pas concernés.
Les appels émis sur un mobile depuis l'étranger font exploser les factures. Bruxelles souhaite une autorégulation des opérateurs, et lance un site d'information. Des associations de consommateurs estiment que la Commission européenne ne joue pas son rôle.
La Commission européenne peut être satisfaite. Moins de deux mois après l'entrée en vigueur de son règlement sur le roaming, tous les opérateurs en Europe appliquent la nouvelle grille des tarifs des appels à l'étranger.
Un projet de Bruxelles pourrait conduire les opérateurs mobiles à facturer la réception des appels mobiles. Ce qui conduirait 10% des abonnés européens à renoncer à leur portable, affirme Vodafone.
Depuis que la commissaire européenne Viviane Reding a annoncé son intention de légiférer pour rendre meilleur marché l'usage du portable à l'étranger, les opérateurs s'affairent en tous sens afin de convaincre la Commission qu'une telle mesure est inutile, voire même nuisible.
Les factures des opérateurs de téléphonie mobile sont à nouveau la cible de Bruxelles, qui va exiger mardi qu'ils limitent à 11 centimes d'euros le prix des SMS envoyés depuis l'étranger et calculent à la seconde près les durées d'appels facturées.
Les factures des opérateurs de téléphonie mobile sont à nouveau la cible de Bruxelles, qui va exiger mardi qu'ils limitent à 11 centimes d'euros le prix des SMS envoyés depuis l'étranger et calculent à la seconde près les durées d'appels facturées.
La plupart des opérateurs mobiles européens respectent le règlement prévoyant jusqu'à 70 % de baisse des tarifs des appels à l'étranger. Mais certains ne jouent pas le jeu. En France, les trois acteurs s'y conforment dans l'ensemble, à quelques détails près.
Si la majorité des opérateurs mobiles ont consenti à réduire leurs tarifications d'appels vers ou depuis l'étranger, quelques irréductibles trainent encore les pieds. Les opérateurs français respectent globalement le règlement de la Commission Européenne, en gardant chacun des spécificités.
Après avoir imposé une baisse des prix des communications de téléphonie mobiles à l'étranger, la Commission européenne tente d'obtenir celle des appels domestiques en s'attaquant aux frais que les opérateurs se facturent entre eux.