Les fournisseurs d'accès à Internet et l'industrie du cinéma n'ont pas réussi à accorder leurs violons sur la VOD en ligne. La charte signée il y a un an se terminait ce jour.
L'industrie du cinéma et les fournisseurs d'accès internet (FAI) n'ont pas réussi à reconduire la charte sur la vidéo à la demande (VOD).
«Il y a urgence à un dialogue de fond entre l'industrie cinématographique et les fournisseurs de services en ligne afin d'assurer que la distribution s'effectue dans un cadre légal.» C'est la teneur de la «déclaration de Cannes» signée le 17 mai lors du Festival par Viviane Reding, commissaire européen à la Société de l'information, 18 ministres européens de la Culture et de l'Audiovisuel, ainsi que des professionnels du cinéma et des représentants des opérateurs télécoms et des fournisseurs d'accès internet.
Alors que les négociations sur la vidéo à la demande (VOD) entre l'industrie du cinéma, les opérateurs et les fournisseurs d'accès internet (FAI) piétinent toujours, le syndicat de l'édition vidéo muscle ses revendications.
Fournisseurs de contenu et de services en ligne ont signé, à l'occasion du Festival de Cannes 2006, une charte européenne qui édicte les bonnes pratiques à mettre en oeuvre pour favoriser le développement du cinéma sur internet.
Le site PCinpact a mis en ligne une charte pour la "confiance en ligne", que le gouvernement souhaite voir signée par les différents acteurs d'internet en France (fournisseurs d'accès, opérateurs mobiles, principaux éditeurs de contenus...). Mais PCinpact montre que la charte contient les bases d'un filtrage du réseau internet en France.... Lire La charte pour la confiance en ligne sur internet : des vices cachés...