On le sait aujourd'hui, chez Intel, la course à la puissance de calcul est moins une question de vitesse d'horloge qu'une question de nombre de cœurs dans le même processeur. Pour pousser le concept presque à la caricature, Intel a présenté un processeur qui embarque... 80 cœurs. Le but de la démonstration était bien de prouver que la multiplication des cœurs permet d'atteindre des performances extrêmes. Les 2 TFLOPS ont ainsi été touchés du doigt, pour une consommation de 191,79 W.
Bien entendu, tout cela reste expérimental et rien ne nous dit que nous retrouverons une telle puce dans nos Mac un jour. Déjà que nous avons eu du mal à trouver un intérêt à dépasser les 4 cœurs dans le cadre d'une utilisation standard...
Plus rapide que les processeurs à deux cœurs et moins chère que les processeurs à quatre cœurs, AMD s'apprêterait à dévoiler une puce à trois cœurs, selon plusieurs sites spécialisés. En fait, il s'agirait d'un processeur ...
AMD a dévoilé lundi soir un processeur tri-cœurs. Grâce à cette puce, il entend prendre de court Intel, en terme de prix et de performance.
Le fondeur a présenté la pré-version d'un processeur à deux matrices dotées chacune de deux cœurs. Une puce pour l'instant destinée aux serveurs et aux stations de travail.
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Intel a dévoilé une nouvelle ligne de produits serveur : les Xeon 7300. Disposant de 4 cœurs, ces processeurs fonctionnent à ...
Les chercheurs Intel ont mis au point un processeur expérimental regroupant quarante-huit coeurs
AMD présente sa plate-forme « FASN8 » qui associe le quadri-cœurs à un processeur graphique ATI Radeon HD 2000.
La mode est à la multiplication des cœurs. Après « Intel et AMD : le quad core pour 2007 », c’est au tour d’Azul...
Intel commercialisera d'ici à la fin du mois son premier processeur intégrant six coeurs : une puce pour serveurs de la gamme Xeon - l'Intel Xeon 7400 -, répondant au nom de code « Dunnington ».
Le Xeon 7400 se compose de 1,9 milliard de transistors.
Intel commercialisera d'ici à la fin du mois son premier processeur intégrant six coeurs : une puce pour serveurs de la gamme Xeon - l'Intel Xeon 7400 -, répondant au nom de code « Dunnington ».
Le Xeon 7400 se compose de 1,9 milliard de transistors.
Intel commercialisera d'ici à la fin du mois son premier processeur intégrant six coeurs : une puce pour serveurs de la gamme Xeon - l'Intel Xeon 7400 -, répondant au nom de code « Dunnington ».
Le Xeon 7400 se compose de 1,9 milliard de transistors.
Source : RegisterLors de l'Intel Developer Forum, qui se tient actuellement, Paul Otellini a parlé du Nehalem, la prochaine architecture processeur de la société. Pour prouver la maturité du projet, il a indiqué que les ingénieurs ont déjà réussi à faire démarrer Mac OS X sur un prototype.
Arrivant en 2008, le Nehalem sera un processeur 4 cœurs natifs, qui apportera un nombre important de nouveautés:
- Ce sera le premier 4 cœurs natif de la marque avec la possibilité de créer des processeurs à 2 x 4 cœurs.
- Il signera le retour de l'hyperthreading, doublant le nombre de coeurs logiques.
- Les coeurs seront interconnectés via la technologie QuickPath Interconnect, qui accélérera le transit des données entre eux.
- Intel a mis l'accent sur la baisse de latence des accès au contrôleur mémoire, gros point noir sur les Mac Pro.
Intel prévoit toujours de sortir cette nouvelle architecture au second semestre 2008 soit dans environ un an. Il sera gravé en 45 nm avant d'évoluer en 2009 en 32 nm.
Il est maintenant acquis que l'avenir proche de l'informatique et son évolution passeront par des processeurs contenant toujours plus de cœurs.
L'un des problèmes généré par cette multiplication est l'obligation d'interconnecter les différentes unités de calcul afin qu'elles puissent optimiser au mieux leur fonctionnement commun. Ceci passe soit par de nombreuses pistes câblés, soit, comme le fait Intel actuellement, via des mémoires cache communes, ou encore par un bus système très pénalisant en performances.
On imagine fort bien que plus il y aura de cœurs, plus ces contraintes seront difficiles à gérer.
IBM propose une nouvelle approche pour gérer ce casse-tête.
Il s'agirait de faire communiquer entre eux les cœurs ou des groupes de cœurs via des lasers. La chose est devenue envisageable grâce à la miniaturisation extrême des modulateurs. Pour multiplier le débit d'échange, il suffira de multiplier par autant le nombre de lasers.
Actuellement cette technologie reste cantonnée aux paillasses des laboratoires, et il faudra de nombreuses années avant que des machines n'en soient équipées. Bien entendu, les premiers à en être dotés seront les supercalculateurs.
Après la course aux gigahertz, la course aux cœurs. Des puces à quatre cœurs, que l'on n'attendait pas avant un an sur les PC de bureau, seront disponibles dès l'automne.
