Le président du conseil de surveillance du quotidien conditionne son départ à celui du président de la société des rédacteurs.
Selon un communiqué, le président du conseil de surveillance, Alain Minc, a pris cette décision en plein et entier accord avec le président de la SRM, Jean-Michel Dumay.
Le
président de la Société des rédacteurs
du Monde (SRM, actionnaire de référence),
Jean-Michel Dumay quittera ses fonctions dès vendredi
à l'issue du prochain conseil de surveillance du
groupe, a-t-il annoncé lundi dans une lettre aux
membres de la SRM, dont l'AFP a obtenu copie.
Le président de la Société des rédacteurs du Monde, qui s'était engagé à ne pas briguer de nouveau mandat de président ou de vice-président de la SRM en juin 2008, partira finalement à l'issue du prochain conseil de surveillance.
Le conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde (SRM, actionnaire de référence) a réaffirmé jeudi sa solidarité unanime avec son président Jean-Michel Dumay, qui a été pris à partie par Alain Minc dans un entretien à Libération.
Eric Fottorino, directeur du journal Le Monde, a indiqué que la société des rédacteurs du Monde (SRM) et Alain Minc étaient convenus d'une médiation au sujet de l'élection contestée de M. Minc à la tête du conseil de surveillance, dans un éditorial du Monde daté de vendredi.
Alain Minc, le président du conseil de surveillance, devait recueillir au moins 11 voix sur 20. Il n'en a obtenu que 10. Il a cependant été déclaré élu dans la confusion. Contesté par les journalistes et les personnels du quotidien, l'homme est prêt à passer en force.
Alain Minc, le président du conseil de surveillance, devait recueillir au moins 11 voix sur 20. Il n'en a obtenu que 10. Il a cependant été déclaré élu dans la confusion. Contesté par les journalistes et les personnels du quotidien, l'homme est prêt à passer en force.
Le
président de la Société des rédacteurs
du Monde (SRM), Jean-Michel Dumay, ne reconnaît ni
l'autorité, ni la légitimité d'Eric
Fottorino à présider le groupe, a-t-il
indiqué mercredi dans un courrier adressé aux
membres du conseil de surveillance, dont l'AFP a obtenu copie.
Le président du conseil de surveillance du groupe Le Monde, Alain Minc, affirme dans un entretien au Monde daté de mercredi, qu'il n'accepte pas l'oukase des journalistes du quotidien, qui, avec quatre autres sociétés de personnels du groupe, contestent sa reconduction à ce poste.
Le président de la Société des rédacteurs du Monde affirme qu'il s'écartera, si le conseil de gérance de cette instance le lui demande, afin de sortir de la crise.
Alain Minc avait affirmé qu'il ne consentirait à quitter la présidence du conseil de surveillance que si, dans un souci d'apaisement, Jean-Michel Dumay, quittait la présidence de la SRM.
Dans un communiqué, le conseil de gérance de la société des rédacteurs du Monde tient à saluer le courage et la vigilance dont a fait preuve son président dans l’exercice de son mandat tout en affirmant que la priorité du conseil de gérance est maintenant de travailler, notamment, avec le directoire et les membres du conseil de surveillance.
Le Monde Lors d'un vote à main levée, les journalistes du quotidien ont rejeté à la quasi-unanimité le renouvellement du mandat d'Alain Minc comme président du conseil de surveillance du groupe. Ils ne comptent cependant que deux voix au conseil qui en compte vingt.
Alors qu'il devait rester jusqu'à fin juin, il claque la porte: le président de la Société des rédacteurs du Monde (SRM), Jean-Michel Dumay, quittera son poste vendredi, en réaction au marchandage indigne qu'il estime avoir subi. Il revient pour Rue89 sur les raisons de cette démission surprise.
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