La commission veut augmenter les obligations de production des chaînes privées.
Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance. C'est ce qu'avait déclaré Jean-François Copé , président de la commission sur la réforme de l'audiovisuel et patron du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Copé aurait-il donc trépassé ?...Lire la suite | commentaire
Les parlementaires PS ont annoncé mercredi qu'ils allaient claquer la porte de la commission Copé sur la télévision publique pour protester contre le refus du président Nicolas Sarkozy d'augmenter la redevance TV pour compenser la disparition de la publicité à France Télévisions.
Nicolas Sarkozy a exclu mardi toute augmentation de la redevance audiovisuelle, rejetant une des pistes envisagées pour financer la suppression de la pub dans l'audiovisuel public et coupant l'herbe sous le pied à la commission Copé qui doit rendre ses conclusions dans un mois.
L'association des chaînes privées (ACP), qui regroupe TF1, M6 et Canal+, a une nouvelle fois jeudi remis en cause les calculs de la commission Copé sur le manque à gagner publicitaire de France Télévisions, dans la perspective de la suppression de la publicité après 20H00 sur ses antennes.
Jean-François Copé a apporté hier quelques précisions sur les modèles envisagés par la commission Nouvelle Télé Publique ; ces modèles censés compenser le manque à gagner des chaînes publiques après suppression de la publicité. Trois scénarios sont envisagés : l'augmentation de la redevance, la taxation des chaînes privées, opérateurs et FAI, ou la taxation de [Lire la suite]
Audiovisuel public Pour financer la fin de la publicité, la commission Copé propose de taxer le chiffre d'affaires des opérateurs internet et mobile, les fréquences radio-électriques et les recettes publicitaires supplémentaires des télévisions privées. Elle propose également d'indexer la redevance sur l'inflation.
Hausse de 2,32 euros de la redevance, taxation des chaînes privées, des télécoms et de l'électronique… L'ensemble des acteurs paiera pour la réforme.
Jean-François Copé, le président de la commission qui planche sur le financement de France Télévisions après la suppression de la publicité, s'est dit vendredi sur Europe 1 favorable à l'instauration d'une deuxième coupure publicitaire dans les programmes des chaînes privées.
La redevance TV devrait passer à 118 euros en 2009, puis augmenter à 120 euros au premier janvier 2010, voire 122 euros fin 2010. Jean-François Copé, qui avait promis que "moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance", l'a annoncé en sortant de la réunion de la commission mixte paritaire (CMP) consacrée à la réforme de l'audiovisuel. [Lire la suite]
Le dividende numérique impose de revoir les conditions d'accès aux fréquences hertziennes par les chaînes de télévision. L'occasion de revoir le financement de l'audiovisuel public ? Les chaînes de télévision bénéficient de fréquences gratuites A la différence des services de télécommunications mobiles, les chaînes de télévision utilisent gratuitement les fréquences hertziennes. En contrepartie, chaînes privées et publiques supportent des obligations d'intérêt général : obligations d'investissement dans la (...)
-Analyse / Stratégie
Société - Pour financer l'audiovisuel public, la commission Copé proposait 0,5 %, mais le président a tranché : ce sera 0,9 %. Un projet de loi doit désormais être présenté au Parlement à l'automne, avec une entrée en vigueur dès le 1er janvier 2009.
Les fournisseurs d'accès à internet et les opérateurs mobiles vont devoir contribuer à hauteur de 0,9 % de leur chiffre d'affaires pour financer France Télévisions. C'est Nicolas Sarkozy qui l'a annoncé cet après-midi, en accusant réception du rapport de la commission Copé. Le président de la République a décrété en début d'année qu'il fallait supprimer la publicité sur les antennes des chaînes de France télévisions et donc trouver de nouvelles sources de financement.
Les recommandations de la commission Copé sont connues depuis plusieurs semaines déjà. Elles tiennent en trois axes : l'indexation de la redevance sur l'inflation, un prélèvement sur les revenus publicitaires des chaînes privées, et, surtout, une taxation du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès internet et des opérateurs de téléphonie mobile.
Société - Pour financer l'audiovisuel public, la commission Copé proposait 0,5 %, mais le président a tranché : ce sera 0,9 %. Un projet de loi doit désormais être présenté au Parlement à l'automne, avec une entrée en vigueur dès le 1er janvier 2009.
Les fournisseurs d'accès à internet et les opérateurs mobiles vont devoir contribuer à hauteur de 0,9 % de leur chiffre d'affaires pour financer France Télévisions. C'est Nicolas Sarkozy qui l'a annoncé cet après-midi, en accusant réception du rapport de la commission Copé. Le président de la République a décrété en début d'année qu'il fallait supprimer la publicité sur les antennes des chaînes de France télévisions et donc trouver de nouvelles sources de financement.
Les recommandations de la commission Copé sont connues depuis plusieurs semaines déjà. Elles tiennent en trois axes : l'indexation de la redevance sur l'inflation, un prélèvement sur les revenus publicitaires des chaînes privées, et, surtout, une taxation du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès internet et des opérateurs de téléphonie mobile.
La commission Copé, chargée de proposer au chef de l'Etat les contours d'une nouvelle télévision publique sans publicité, a présenté mercredi un modèle transformé de France Télévisions, prévoyant des synergies entre les unités de production des différentes chaînes.
La commission Copé a présenté mercredi ses propositions pour le financement de la télévision publique sans publicité, en évitant de trancher sur les questions sensibles, notamment une augmentation de la redevance qui divise politiquement les membres de la commission.