Pour le réalisateur, la lutte contre le piratage passe par un raccourcissement du délai de diffusion des films sur tous les supports.
Les principales organisations professionnelles du cinéma annoncent leur volonté d'aboutir très rapidement à un accord sur le raccourcissement du délai légal de diffusion des films sur internet, pour lutter contre le piratage.
Le réalisateur d'Arthur et Les Minimoys Luc Besson, très engagé dans la lutte contre le piratage, propose de diffuser les films sur Internet dans des formules payantes dès les premiers jours d'exploitation des films au cinéma. Mais il se heurte à l'immobilisme de la profession. [Lire la suite]
Nos confrères des Échos ont interviewé Luc Besson. Le cinéaste et producteur explique dans cet entretien ses idées pour lutter contre le piratage des films.
Luc Besson déclare : « Aujourd'hui, les jeunes ont le choix entre voir un film dans une salle de cinéma pour 7 euros et rester chez eux où ils peuvent le visionner gratuitement avec le téléchargement illégal. Ce n'est pas tenable ». À cela, il ajoute un deuxième facteur aggravant à cette situation le délai trop long selon lui entre la sortie du film au cinéma et la sortie en DVD.
Revenant sur la loi création et internet qui punit les pirates, il estime qu'« il est normal que le cinéma propose au public une offre légale ». Selon lui tout est question de délai. Il faudrait raccourcir le délai de mis en vente des DVD et « proposer les films sur Internet juste après la sortie en salle ».
La vidéo à la demande c'est l'avenir pour Luc Besson qui estime que « Le DVD vit ses dernières années ».
Pour retrouver cette interview de Luc Besson, il vous suffit de suivre notre lien vers le site des Échos.
L'arrêté d'extension de l'accord professionnel qui réaménage la chronologie des médias en raccourcissant le délai entre la sortie des films en salles et leur exploitation en vidéo à la demande (Vod) et en DVD notamment, est paru au Journal officiel (JO).
Le réalisateur-producteur défend une position atypique dans le milieu des professionnels du cinéma. Il plaide pour la mise à disposition des films sur Internet, deux jours après leur sortie en salles, pour un prix compris entre 25 et 35 euros.
Le réalisateur-producteur défend une position atypique dans le milieu des professionnels du cinéma. Il plaide pour la mise à disposition des films sur Internet, deux jours après leur sortie en salles, pour un prix compris entre 25 et 35 euros.
Le réalisateur se prononce pour tester une modification de la chronologie des médias. Il estime que les films devraient être disponibles en VOD le plus vite possible après leur diffusion en salle. Entretien.
Les internautes qui téléchargent et visionnent illégalement des copies de films ne sont pas les seuls coupables d'un délit aux yeux de Luc Besson qui parle d'une économie du piratage.
Pressés par le ministère de la Culture d'améliorer l'offre légale de films sur internet, les professionnels du cinéma ont signé lundi un texte qui réduit à quatre mois après leur sortie en salles, le délai de diffusion des oeuvres en vidéo à la demande (VoD) et en DVD.
Pressés par le ministère de la Culture d'améliorer l'offre légale de films sur internet, les professionnels du cinéma ont signé lundi un texte qui réduit à quatre mois après leur sortie en salles, le délai de diffusion des oeuvres en vidéo à la demande (VoD) et en DVD.
La lutte au piratage des films dans les salles de cinéma s'accentue au Québec. (ARGENT)
Beauvais
CINESPACE. Tél. 08.92.68.22.10.
Les Saisons du cinéma : les films d'Ernst Lubitsch « Haute
Pègre » (vo/st), 18 h. Soirée Alain Chabat en présence de
Robert Kéchichian, premier assistant réalisateur de tous ses
films (les 3 films 12 ) : « la...
Publié le 07.07.07
L'Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle (ALPA) a rendu public mardi 5 août les chiffres sur le piratage de films qui avaient déjà fuités à la fin du mois de juillet. Selon l'ALPA, ce sont près de 450.000 films qui seraient téléchargés chaque jour sur les réseaux P2P, soit à peu près autant que le nombre d'entrées en salle de cinéma. 14 millions par mois. [Lire la suite]
Luc Besson se déclare favorable à la diffusion des films sur la VOD 48H seulemnt après leur sortie en salle