La goélette polaire Tara qui dérive sur la banquise arctique depuis le 4 septembre pour une mission scientifique sur le réchauffement climatique dans les hautes latitudes, a franchi jeudi le 88e parallèle nord, point le plus septentrional jamais atteint par un bateau à voile, à 2 petits degrés du pôle nord géographique.
Une aventure
humaine et scientifique mémorable dans le cadre d'une
Année Polaire Internationale (API) qui a vu un recul
historique de la banquise arctique en été: 100 ans
après le Norvégien Fridtjof Nansen, premier
dériveur polaire de l'Histoire, la goélette Tara a
bouclé avec succès sa mission au pôle Nord réchauffé.
Après plus de 500 jours prisonnière des glaces de l'Arctique, la goélette polaire Tara s'est extraite de la banquise par 74°08°Nord, 10°04°Ouest le 21 janvier 2008, soit 16 mois après sa prise en glac...
La goélette polaire Tara qui dérive sur la banquise arctique depuis le 4 septembre 2006, entrera le 7 octobre dans sa seconde nuit polaire permanente, alors qu'elle a déjà parcouru, à une vitesse imprévue, les quatre cinquièmes de son parcours de 2.000 km depuis sa prise dans les glaces au nord de la Sibérie.
Du 15 novembre 2008 au 11 janvier 2009, la goélette polaire Tara fait escale à Paris pour la première fois. Elle a largué ses amarres sur le port des Champs-Elysées pour observer ses travaux sur l'observation du changement climatique, à la suite d'un voyage d'un an et demi en dérive sur l'océan Arctique.
De 2006 à 2008, la goélette polaire Tara s'est constituée prisonnière des glaces arctiques dans le cadre du programme scientifique Damocles. Celui-ci avait pour objectif d'observer, comprendre et quantifier les changements climatiques en Arctique afin d'aider à la prise de décisions face au réchauffement de la planète.
La goélette polaire Tara, qui a réussi de septembre 2006 à janvier 2008 une dérive sans précédent sur la banquise arctique, dans le cadre de l'Année Polaire Internationale (API 2007-2008), fera escale à Paris du 15 novembre 2008 au 11 janvier 2009.
Après
plus de 500 jours prisonnière des glaces de l'Arctique,
la goélette polaire Tara et ses 10 membres
d'équipage bénéficient depuis quelques jours
d'un régime de semi-liberté entre banquise et eau
libre et devrait rejoindre, de ses propres voiles, le
Spitzberg avant la fin de la semaine.
Durant l'été, la goélette Tara restera amarrée à la Cité de la voile Eric Tabarly à Lorient dans le Morbihan. La cité présente jusqu'au 7 septembre l'exposition « Tara, voyage au c'ur de la machine climatique ». En septembre 2006, une équipe de 20 scientifiques installés à bord de Tara, avait laissé dérivé la goélette prisonnière des glaces à travers l'Arctique. Tara était sortie des glaces en janvier 2008, beaucoup plus tôt que prévu, témoignant de l'accélération de la fonte des glaces aux pôles. L'expo retrace (...)
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INITIATIVE
Parti en septembre 2006, le voilier scientifique polaire Tara a dérivé en arctique pendant plus d'un un an et demi. C'est grâce à sa coque arrondie et plate que le voilier a pu résister aux pressions extrêmes exercées par la banquise et de se laisser porter par elle. Le voilier a parcouru 3 400 kilomètres à la vitesse moyenne de 9,3 kilomètres par jour ce qui représente 1 400 kilomètres en ligne droite. Ce long voyage de Tara est passé à 160 kilomètres du Pôle Nord géographique par 88°32' (...)
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Développement Durable en action
L'expédition scientifique menée par l'équipage du voilier « Tara », dans le cadre de la 4ème Année polaire internationale, a pris fin six mois avant la date initialement prévue : l'accélération de la fonte des glaces arctiques a en effet contraint la goélette a rentrer plus tôt au Spitzberg. Un retour avant l'heure qui prouve une fois de plus les conséquences inquiétantes du réchauffement climatique sur la planète. La goélette « Tara », qui s’était volontairement laissée emprisonner par les glaces (...)
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TECHNOLOGIE
Le voyage de la goélette Tara chargée d'étudier l'impact du réchauffement climatique sur les micro-organismes des mers et océans débutera le 4 septembre 2009 à Lorient et durera trois ans.
Une nouvelle aventure humaine et scientifique sur tous les océans, 50 pays concernés, des dizaines de chercheurs d'une quarantaine de prestigieux laboratoires internationaux: la goélette polaire Tara repart en expédition pour une étude inédite de la vie marine à l'échelle planétaire.
Le bateau qui fait escale à Paris depuis novembre dernier après sa dérive historique sur la banquise arctique de...
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La
goélette polaire Tara a largué les amarres lundi
après-midi du petit port de Longyearbyen au Spitzberg
norvégien et fait route vers Lorient, son port de
rattachement où elle est attendue le 23 février prochain.
Sous le
soleil exactement... celui de Lorient qui a
succédé à celui de minuit sur la banquise
arctique, le voilier polaire Tara a fait samedi un retour
triomphal à son port de rattachement, auréolé
de la complète réussite de son aventure humaine et
scientifique sous les hautes latitudes, pour sauver la planète.