Rien n\'indique que le lycopène, le pigment donnant la couleur rouge vif aux tomates, réduit le risque de la plupart des cancers, à l\'exception peut-être de celui de la prostate, selon une étude de l\'Agence fédérale américaine des médicaments (FDA) publiée mardi.De nombreuses études affirment qu\'il y a une relation entre la consommation de tomates riches en lycopène, un anti-oxydant, et une diminution du risque de certains cancers.\Il n\'y a pas d\'indication solide\ montrant que le lycopène abaisse le risque de cancer du poumon, du sein, de colon et du col de l\'utérus, conclut le Dr Claudine Kavanaugh, du Centre de sécurité alimentaire et de nutrition appliquée de la FDA (Food and Drug Administration), principal auteur de ce rapport.Ce médecin a toutefois dit avoir noté \des indications scientifiques préliminaires très limitées\ selon lesquelles le lycopène pourrait contribuer à diminuer les risques de cancer de la prostate, de l\'estomac, des ovaires et du pancréas.\Bien qu\'il pourrait être prématuré de dire avec certitude qu\'une consommation accrue de tomate ou de lycopène pris sous forme de complément alimentaire empêcherait le cancer de la prostate, ce champ de recherche reste prometteur\, estime le Dr Edward Giovannucci de la faculté de médecine de Harvard (Massachusetts, nord-est).Il explique qu\'aujourd\'hui un grand nombre de cancers de la prostate sont dépistés très tôt grâce au test sanguin PSA qui mesure une substance produite par la glande.Or les études aya...
21/05/2007 - De manière plus surprenante il y a eu une relation entre le risque accru de cancer de la prostate agressif et le bêta carotène
Le lycopène, une des « stars » de la nutrition préventive qui entretenait de solides (...)