Les zones entourant le Pôle Sud où les baleines viennent s'alimenter s'amenuiseront, seront de moins en moins riches en nourriture et se trouveront de plus en plus éloignées. Tel est le scénario qui attend les baleines dans les océans entourant l'Antarctique si le réchauffement global de la planète atteint les 2°C. Un scénario contenu dans le rapport Ice breaker : Pushing the boundaries for whales publié par le WWF à la veille d'une réunion cruciale de la Commission (...)
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Planète
Les zones entourant le Pôle Sud où les baleines viennent s’alimenter s’amenuiseront, seront de moins en moins riches en nourriture et se trouveront de plus en plus éloignées. Tel est le scénario qui attend les baleines dans les océans entourant l’Antarctique si le réchauffement global de la planète atteint les 2°C. Un scénario contenu dans le rapport Ice breaker: Pushing the boundaries for whales publié par le WWF à la veille d’une réunion cruciale de la Commission baleinière internationale qui s’ouvre ce lundi à Santiago du Chili.
Ce sont entre autres le rorqual bleu, le plus grand être vivant de notre planète, et la baleine à bosse qui se trouveront confrontés au manque de ressources alimentaires. Cette dernière espèce, soit dit en passant, commence seulement à reconstituer une partie de ses effectifs après avoir été décimée par la chasse commerciale menée principalement durant la première moitié du 20è siècle. Les deux espèces sont migratrices. Pour s'accoupler, donner naissance à leur petit et l'allaiter, les baleines à bosse fréquentent des zones océaniques situées plus au nord. Mais pendant trois à quatre mois par an, elles se nourrissent principalement de krill dans les océans qui entourent l'Antarctique, où elles se constituent des réserves de graisse pour le reste de l'année. Les baleines se nourrissent à hauteur de ce que l'on appelle les « zones frontales », là où des eaux riches en nutriments provenant des profondeurs permettent le dé...
Les zones entourant le Pôle Sud où les baleines viennent s’alimenter s’amenuiseront, seront de moins en moins riches en nourriture et se trouveront de plus en plus éloignées. Tel est le scénario qui attend les baleines dans les océans entourant l’Antarctique si le réchauffement global de la planète atteint les 2°C. Un scénario contenu dans le rapport Ice breaker: Pushing the boundaries for whales publié par le WWF à la veille d’une réunion cruciale de la Commission baleinière internationale qui s’ouvre ce lundi à Santiago du Chili.
Ce sont entre autres le rorqual bleu, le plus grand être vivant de notre planète, et la baleine à bosse qui se trouveront confrontés au manque de ressources alimentaires. Cette dernière espèce, soit dit en passant, commence seulement à reconstituer une partie de ses effectifs après avoir été décimée par la chasse commerciale menée principalement durant la première moitié du 20è siècle. Les deux espèces sont migratrices. Pour s'accoupler, donner naissance à leur petit et l'allaiter, les baleines à bosse fréquentent des zones océaniques situées plus au nord. Mais pendant trois à quatre mois par an, elles se nourrissent principalement de krill dans les océans qui entourent l'Antarctique, où elles se constituent des réserves de graisse pour le reste de l'année. Les baleines se nourrissent à hauteur de ce que l'on appelle les « zones frontales », là où des eaux riches en nutriments provenant des profondeurs permettent le dé...
La 60ème session annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI) s'est terminée le 27 juin à Santiago au Chili par un statu quo entre pays partisans et opposants à la chasse à la baleine. ll...