Chaque être humain héberge dans son tube digestif 1014 bactéries, soit 10 fois plus que le nombre des cellules qui lui sont propres. Malgré cette présence bactérienne massive, le microbiote intestinal reste mal connu, pour des...
L'homme héberge dans son tractus digestif des milliers de bactéries différentes formant la flore intestinale (ou microbiote). Cette flore participe à la « bonne santé » de l'organisme, en le protégeant contre les infections, en développant et en stimulant le système immunitaire, en favorisant la digestion, etc.
En France, le deuxième Programme national nutrition santé (2006-2010) a pour objectif de réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne dans la population adulte, dans le cadre d'une prévention globale des risques de maladies cardio-vasculaires et de cancer. Aux États-Unis, plus du tiers de la population présenterait déjà ces risques en raison d'un taux élevé de cholestérol.
Dans ce contexte, les chercheurs du laboratoire INRA d'Ecologie et Physiologie du Système Digestif, à Jouy-en-Josas, s'intéressent à la relation entre l'alimentation et la flore intestinale humaine ou « microbiote intestinal », ainsi qu'à leur impact conjoint sur le maintien d'une bonne santé.
On sait, depuis les années 1930, que ce microbiote est capable de réduire le cholestérol en coprostanol. Il a par ailleurs été montré que cette activité est inégalement répartie parmi la population humaine (selon les personnes le cholestérol est totalement, partiellement ou pas du tout transformé par les bactéries intestinales) et qu'un taux élevé de coprostanol dans les fèces est associé à un taux plus faible de cholestérol sanguin. .../...
Cependant, si quelques bactéries du genre Eubacterium possédant cette activité ont été identifiées chez le rat, le cochon ou le babouin, aucun laboratoire n'a pu jusque là isoler les bactéries responsables de ces transformations chez l'homme. L...
Des chercheurs américains et français ont étudié de près la flore bactérienne qui se loge dans les cigarettes. Le résultat sur la quantité et la variété des bactéries semble pratiquement aussi inquiétant que les composés toxiques qui sont également contenus dans les cigarettes.
Avant même de l'allumer, une cigarette serait déjà une source d'un vaste nombre de bactéries dont une proportion non n ...
Une équipe de chercheurs de l'INRA a mis en évidence chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique de l'intestin, de cause incertaine) une réduction de la complexité de la population des bactéries composant la flore intestinale.
Les chercheurs de l'INRA de Toulouse, en collaboration avec les universités allemandes de Würzburg et de Göttingen et l'Institut Pasteur à Paris, ont montré pour la première fois que des E. coli commensales et des E. coli pathogènes produisent une substance toxique pour l'ADN des cellules eucaryotes : la colibactine. Les bactéries produisant cette toxine induisent des cassures dans l'ADN des cellules hôtes et perturbent le cycle cellulaire. En l'absence de réparation, ces cassures pourraient produire un taux élevé de mutations, causes principales de l'initiation des cancers chez l'homme. Le détail de ces travaux est publié dans « Science » le 11 août 2006.
Etudier le génome de l'ensemble des bactéries constituant la flore intestinale humaine : l'objectif du projet MetaHIT, coordonné par l'Inra, est de caractériser les gènes et les fonctions associées, et d'étudier les effets de ce génome sur la digestion des aliments et la santé. De nombreuses...
Des travaux récents suggèrent que la flore intestinale pourrait intervenir dans le contrôle du poids et la modulation de cette flore par les probiotiques semble (...)
Une collaboration entre des médecins de la Mayo Clinic, Arizona et des experts environnementaux du Biodesign Institute de l'Arizona State University a permis de mettre en évidence que les bactéries de la flore intestinale sont impliquées dans la régulation du poids chez la souris et suggèrent que la modification de ces bactéries pourrait un jour constituer un traitement contre l'obésité chez l'homme. Cette étude a été réalisée grâce aux financements fournis par la Mayo Clinique, financements destinés au développement de solutions innovantes pour améliorer la santé humaine.
Les chercheurs de l'INRA de Toulouse, en collaboration avec les universités allemandes de Würzburg et de Göttingen et l'Institut Pasteur à Paris, ont montré pour la 1ère fois que des E. coli commensales et des E. coli pathogènes produisent une substance toxique pour l'ADN des cellules eucaryotes : la colibactine. Les bactéries produisant cette toxine induisent des cassures dans l'ADN des cellules hôtes et...
La toxicité des AINS pour le tube digestif haut est bien connue mais elle l'est moins en ce qui concerne les effets secondaires touchant le tube digestif bas, grêle et colon, principalement à type d'accident hémorragiques.
Les...
Le microbiote intestinal au 21e siècle - Depuis les postulats de Koch au 19ème siècle qui ont permis d'établir une relation entre un microbe et une pathologie...
Des chercheurs de l'INRA ont identifié, pour la première fois chez l'homme, l'une des bactéries du tube digestif, baptisée Bacteroides dorei Strain D8, qui dégrade le cholestérol en métabolite non absorbable. Si quelques bactéries du genre Eubacterium possédant cette activité avaient bien été...
Des chercheurs américains ont analysé la très rapide colonisation bactérienne du tube digestif de 14 nouveau-nés.
Les cellules sensorielles du goût et de l'odorat ne se trouvent pas uniquement dans le nez et à la surface de la langue, mais aussi dans les muqueuses du système digestif. C'est ce qu'ont découvert des chercheurs de l'université munichoise Ludwig Maximilian (LMU) et de l'université technologique de Munich (TUM) en examinant la muqueuse intestinale de souris et d'êtres humains. « Nous y avons par exemple détecté la présence de cellules sensorielles réagissant aux aromes du thym, du clou de girofle et de la noix de muscat », écrivent-ils dans la revue spécialisée « Gastroenterology ».
