Interdire le commerce international du thon rouge pour éviter son extinction, repenser les pratiques agricoles pour limiter la prolifération des algues vertes: les arbitrages sur ces deux sujets environnementaux sensibles sont imminents.
Les consultations sur le plan d'action contre les algues vertes avec élus, agriculteurs et ONG sont en cours, et les arbitrages seront rendus début février, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Ecologie.
Le gouvernement français vient de se prononcer pour une interdiction du commerce international du thon rouge d'ici 18 mois, sans pour autant interdire toute pêche. Réactions du WWF, de FNE et de Greenpeace. Jean-Louis Borloo a donc annoncé hier que la France soutenait, à certaines conditions, l'inscription du thon rouge à l'Annexe I de la Convention Internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. Un pas déterminant pour le WWF (...)
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9. Planète
Le dossier opposant l'Etat et des associations sur la prolifération des algues vertes en Bretagne sera examiné le 3 novembre.
Dans une résolution adoptée mercredi, les eurodéputés appellent la Commission et les Etats membres à soutenir l'inscription du thon rouge à la liste des espèces protégées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). La résol...
L'organisation affiliée à l'ONU, chargée de la protection des espèces en danger, a indiqué vendredi qu'elle soutenait la proposition d'interdire le commerce international du thon rouge, menacé de disparition, qui doit être étudiée lors de son Assemblée au Qatar en mars.
Pêche : le thon rouge gravement menacé d'extinction - la ressource en thon rouge aura bientôt été pillée et la disparition du prédateur majeur de la Méditerranée risque de provoquer un chaos écosystémique sur l'ensemble du bassin méditerranéen.
Le ministère français de l'écologie a annoncé, mardi 3 novembre, renoncer à faire appel de sa condamnation en 2007 par le tribunal administratif de Rennes dans une affaire concernant la prolifération d'algues vertes sur le littoral breton.
La Commission européenne attend toujours le choix de Paris pour arrêter sa position en vue de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacée d'extinction (CITES) qui prendra une décision finale sur le sort du thon rouge en mars au Qatar. Le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) souhaite que le gouvernement français attende la prochaine évaluation du stock de thon rouge pour 2010 avant d'arrêter sa décision, de (...)
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Planète
La Commission européenne a annoncé le 9 septembre qu'elle soutenait la proposition de Monaco visant à inscrire le thon rouge à l'annexe I de la CITES, en vue de l'interdiction de son commerce internat...
La récente volonté des autorités de lutter contre la prolifération des algues vertes porte un nouveau coup au modèle agricole de la Bretagne, une région devenue le premier producteur de France grâce à ses élevages industriels mais touchée par la crise.
Alors qu'un rapport confirme que les gaz émis par les algues vertes peuvent être mortels pour l'homme, François Fillon a annoncé jeudi la création d'une mission interministérielle sur ce problème. » Algues vertes : le risque pour l'homme est confirmé
Les agriculteurs bretons ont présenté mardi à Rennes un plan expérimental contre la prolifération des algues vertes prévoyant de créer deux zones pilotes dans les Côtes d'Armor.
Alors que la France tarde à se prononcer sur le sort du thon rouge (commerce contrôlé ou interdiction pure et simple), l'Italie pencherait aujourd'hui pour son classement en annexe 1 de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacée d'extinction),...
[ABP]
Quelques heures avant l'ouverture du procès sur la prolifération des algues vertes devant la cour administrative d'appel de Nantes, l'état a abandonné sa procédure d'appel du jugement émis en 2007 par le tribunal administratif de Rennes qui le considérait responsable de la prolifération des algues vertes sur le littoral breton.
Au cours de l'audience qui s'est déroulée tout de même, le rapporteur public a demandé à ce que soient augmentés les dommages et intérêts versés aux associations de défense de l'environnement : 15.000 euros (contre 2.000 euros lors de la condamnation de 2007) pour Eaux et Rivières de Bretagne, et 3.000 euros pour les trois autres associations.