Il y avait bien plus de vent aujourd’hui sur Qingdao mais de direction rare au mois d’août puisque soufflant de terre et caractérisé par des perturbations très fortes dues aux buildings et aux montagnes environnantes. Les comités de courses n’ont donc pas pu donner de départs avant 15 h45. D’où de longues heures d’attente soit sur le parking pour les séries revenues à terre, soit en mer pour les Finn, Yngling ou 470. Du coup, des 27 manches prévues au départ, seules 11 ont pu se disputer (une dans chaque série à l’exception des 470 femmes qui en ont accumulé une 2ème et les 49er qui auront attendu pour rien). Le bilan pour les français est contrasté.
Comme la première, cette deuxième journée de régates olympiques a parfaitement respecté le programme prévu avec sept manches disputées : 2 pour les Finn et Yngling et trois pour les rapides 49er qui faisaient leur entrée en lice. Que le vent soit plus ou moins fort – il flirtait avec les 9 nœuds pour les ronds des Yngling et Finn au large et à 5 nœuds voire moins lors de la dernière manche pour les 49er qui régataient devant la Marina –, les comités donnent les départs. Dans des conditions auxquelles les concurrents doivent parfois s’habituer mais sans que l’intensité sportive n’en paraisse atténuée. Chacun sachant désormais devoir s’adapter aux sortilèges de la Mer Jaune dont les courants, on l’a dit hier, ne sont pas les moindres.