La tête de flotte abordera ce soir les abords du golfe de Gascogne à l’heure où le vent devrait être le plus fort. Des conditions pas forcément idéales qui expliquent en partie le large tour donné à la pointe nord-ouest de l’Espagne par les bateaux de tête.
Une belle course-poursuite est engagée le long des rivages portugais. Lancée sur un parcours côtier à l'échelle de l'Europe, la flotte de l'Istanbul Europa Race bataille à tout va. En tête, Michel Desjoyeaux et ses hommes mènent toujours la danse dans un vent de nord, nord-ouest de 15-20 nouds en direction du cap Finisterre et du golfe de Gascogne.
Le vent de sud-ouest qui s’est stabilisé sur zone continue de pousser la flotte de Class 40 à bonne vitesse vers les abords du golfe de Gascogne. Pour tous les concurrents, le jeu consiste à essayer de continuer à gagner dans le nord sans s’éloigner trop de la route directe.
C'était attendu… La pointe Nord-Ouest de l'Espagne est en train de redistribuer les cartes. Le petit groupe de furieux qui pointe en tête du classement a choisi de venir raser les côtes d'Espagne à la faveur d'une petite bascule du vent au sud. Le vent s'est orienté au sud-ouest, pile sur la route directe et c'est maintenant l'heure des choix.
La flotte des 44 marins de la Solitaire s’est lancée à l’attaque de la Manche dans des conditions idéales : mer plate, soleil, et vent médium d’ouest à nord ouest autorisant un bord direct de bon plein vers l’Angleterre, à des vitesses de l’ordre de huit nœuds. A 16h dimanche, Corentin Douguet était toujours en tête devant Laurent Pellecuer et Christophe Lebas.
Après un peu plus de 24 heures de course, la flotte des Minis est déjà extrêmement dispersée dans le golfe de Gascogne à l’abord d’un front froid qui devrait générer des vents de Sud Ouest jusqu’à plus de 25 nœuds avant une rapide rotation de la brise au Nord Ouest en milieu de nuit.
Les 60 concurrents, toutes classes confondues, croisent ou vont croiser ce matin au large de la pointe Bretagne. Parti samedi dernier, le monocoque Safran ouvre grand la route, prêt à avaler en éclaireur le golfe de Gascogne. Les conditions ont été plus que clémentes, avec un vent faible de secteur Est-Nord-Est qui a propulsé gentiment tout ce petit monde aux allures portantes.
Les temps changent… Après une traversée du golfe de Gascogne aux allures de près, le vent tourne progressivement, le soleil revient… Sous un ciel bleu retrouvé, voiles débridées et spinnaker en tête, le moral remonte en flèche.
De violentes tempêtes dans la zone ont valu au Golfe de Gascogne une réputation de mer difficile auprès des marins. Outre des grains susceptibles de se déclarer à n'importe quelle époque de l'année, on y mesure des coups de vent dépassant les 100 km/h.
Sur l'image prise par Envisat, e Golfe s'orne ici de volutes bleues et vertes de phytoplancton, des algues marines microscopiques qui dérivent à la surface de la mer ou près de celle-ci. Comme la végétation terrestre, ce phytoplancton utilise...