Il a tout d'abord renoncé à la « prise de parole obligée » de la traditionnelle interview télévisée inaugurée par François Mitterrand et poursuivie par Jacques Chirac.
Et décidé d'imprimer sa marque, en rupture avec ses prédécesseurs : garden-party resserrée avec un nombre d'invités divisé par deux (5 000 au lieu de 9 000 selon des chiffres fournis par l'Élysée), suppression de la grâce collective et, surtout, abandon de l'interview télévisée.
À défaut du traditionnel entretien télévisé, Sarkozy s'est concocté un programme qui va lui permettre de passer à la télévision toute la journée !
En matinée, les téléspectateurs pourront le voir passer en revue les troupes à bord de son command-car. Un défilé militaire placé sous le signe de l'Europe avec la participation exceptionnelle de vingt-six détachements des pays membres de l'Union européenne (lire ci-dessous). On le verra aussi installé sur la tribune de la place de la Concorde, au milieu des principaux dirigeants européens : José Manuel Barroso (Commission), Hans-Gert Pöttering (Parlement) et Javier Solana (haut représentant de la politique étrangère de l'UE).
À la mi-journée, les télévisions devraient faire une place de choix aux invités de la garden-party : les
« héros » et les « victimes » de la vie quotidienne, selon la terminologie sarkozyste, en seront le...