Au Darfour, la situation reste précaire pour près de 2,5 millions réfugiés. Les parlementaires du Conseil de l'Europe ont adopté mardi une résolution condamnant des « violations majeures des droits de l'homme » au Darfour. Présenté par la députée socialiste suisse Ruth-Gaby Vermot, le texte appelle tous les pays qui entretiennent une coopération étroite avec le Soudan à user de leur influence politique auprès des autorités soudanaises pour mettre fin au conflit. Désignée rapporteuse du (...)
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Actualité
Le Conseil des droits de l\'homme de l\'ONU a décidé mercredi de prolonger pour six mois la mission de son groupe d\'experts sur la situation au Darfour (ouest du Soudan). Les sept experts devront soumettre un rapport intérimaire au Conseil lors de sa prochaine session en septembre prochain, et un rapport final à la session suivante, a indiqué le Conseil des droits de l\'homme dans un communiqué. L\'Union européenne (UE) et le Groupe africain co-parrainaient la résolution prévoyant la prolongation du mandat du groupe d\'experts. Au nom de l\'UE, l\'Allemagne a souligné que des \violations constantes des droits de l\'homme et du droit humanitaire continuent de se dérouler au Darfour, notamment à l\'encontre des femmes et des enfants\. (GFR)
Graphique interactif sur le Darfour alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 31 juillet le déploiement d'une force ONU-Union africaine dans la province soudanaise du Darfour, théâtre d'un sanglant conflit entre le pouvoir central et des mouvements rebelles.
Les différentes parties au conflit dans la région soudanaise du Darfour continuent de commettre de graves violations des droits de l'Homme et du droit humanitaire international, selon un rapport d'experts présenté lundi au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU réuni en session à Genève.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a décidé mercredi de prolonger pour six mois la mission de son groupe d'experts sur la situation au Darfour (ouest du Soudan).
L'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) a condamné une attaque menée samedi par des éléments armés contre des positions militaires soudanaises au Nord-Darfour.
Le chef de l'humanitaire des Nations unies, John Holmes, a souhaité dimanche une amélioration de la coopération avec les autorités soudanaises pour mieux assurer l'acheminement de l'aide au Darfour, région de l'ouest du pays en guerre civile.
La
poursuite des hostilités au Darfour et le conflit
larvé entre le Tchad et le Soudan, par groupes rebelles
interposés, menacent de déboucher sur un conflit
plus large et compromettent les efforts de paix
internationaux, a averti vendredi un haut responsable de l'ONU.
L'émissaire du président américain George W. Bush au Soudan a souligné vendredi à Khartoum que le Soudan ne pouvait espérer une normalisation avec les Etats-Unis sans une totale coopération sur le Darfour et l'application de l'accord de paix dans le sud du pays.
Le déploiement au Darfour (Soudan) d'une force mixte de maintien de la paix de l'ONU et de l'Union africaine (Mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour ou MINUAD), autorisée par la résolution 1769 du Conseil de sécurité de l'ONU, constitue une « nouvelle et unique forme de coopération », ont indiqué de hauts responsables américains.
Les attaques commises en janvier et février contre quatre villages dans l'Ouest du Darfour constituent des violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme, affirme un rapport publié aujourd'hui par le Haut Commissariat aux droits de l'homme et par l'Opération conjointe ONU/Union africaine au Darfour (MINUAD).