Un bébé de trois semaines, avec ses parents vivant dans le Loiret, a été placé en garde à vue pendant neuf heures. C’est le sort qui a été réservé au bébé d’une famille moldave sans papiers le 17 octobre, avant d’être conduits dans un centre de rétention près de Rennes. Les parents et leur enfant ont été remis en liberté le lendemain, sur décision de la cour d’appel de Rennes. Le juge des libertés et de la détention a estimé qu’il y avait eu « traitement inhumain et dégradant », conformément à l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’homme. Le préfet fait appel de cette décision. Saisie en urgence mardi, la cour d’appel de Rennes a rendu son arrêt, qui confirme la décision du juge. Ian et Irina sont arrivés en France mi-2006 et vivent à Gien, dans le Loiret. Leur demande de statut de réfugié politique - ils font partie de la minorité russophone de Moldavie - a été refusée. Une nouvelle audience était fixée fin novembre.