Des insurgés islamistes somaliens ont attaqué dimanche des forces gouvernementales dans le nord de Mogadiscio, engageant des combats qui selon des témoins ont été les plus violents enregistrés ces dernières semaines dans la capitale somalienne.
De violents combats opposant des islamistes radicaux aux forces pro-gouvernementales ont fait au moins 14 morts et 50 blessés mardi à Mogadiscio, au lendemain du retour en Somalie du président nouvellement élu Sharif Cheikh Ahmed, a-t-on appris auprès de témoins.
Des milliers de personnes fuyaient samedi la capitale somalienne Mogadiscio, après les violents combats de jeudi et vendredi entre forces éthiopiennes et insurgés, qui ont fait 59 morts, aggravant un peu plus la crise humanitaire sévissant dans ce pays de la Corne de l'Afrique.
Dix-huit personnes ont été tuées vendredi dans des combats dans la capitale somalienne Mogadiscio, où les accrochages les plus meurtriers depuis plusieurs mois entre insurgés et forces éthiopiennes et gouvernementales ont fait au moins 43 morts depuis jeudi.
Six personnes ont été tuées lundi à Mogadiscio, dont quatre militaires des forces gouvernementales somaliennes, dans des affrontements avec des insurgés décrits par des témoins comme les plus violents enregistrés ces dernières semaines dans la ville.
La reprise de violents combats à Mogadiscio qui ont fait au moins 150 morts et des centaines de blessés ces deux dernières semaines a chassé de la capitale quelque 57.000 personnes, a annoncé l'ONU dimanche.
Au moins quatre personnes, dont un soldat des forces gouvernementales somaliennes, ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi à Mogadiscio lors d'attaques d'insurgés islamistes contre des positions gouvernementales et de la force de paix africaine (Amisom), selon des témoins.
Des centaines de personnes continuaient dimanche à regagner leurs foyers à Mogadiscio où le calme semblait s'installer trois jours après la fin de violents combats entre forces éthiopiennes et combattants islamistes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Au moins onze
personnes ont été tuées dans des
affrontements à l'arme lourde samedi à Mogadiscio
entre insurgés islamistes somaliens et forces
somaliennes et éthiopiennes, selon des témoins.
Le nombre de Somaliens contraints de fuir leurs maisons à Mogadiscio atteint maintenant le chiffre de 96.000 personnes depuis le début des combats entre les forces gouvernementales et les groupes armés d'opposition le 8 mai dernier, a indiqué vendredi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
Des miliciens islamistes présumés ont attaqué un convoi militaire samedi, tuant six soldats, tandis qu'à Mogadiscio des affrontements entre miliciens et forces éthiopiennes a causé la mort de deux civils, selon des témoins et la police somalienne. Ces deux attaques viennent conclure une semaine qui aura vu une des pires recrudescences de violence de ces derniers mois : au moins 38 personnes sont mortes en trois jours, les miliciens islamistes ayant juré de se venger de la mort d'un de leurs (...)
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Actualité
Au moins cinq civils ont été tués vendredi dans la capitale somalienne Mogadiscio au cours d'affrontements déclenchés par l'attaque d'un camp militaire de l'armée éthiopienne par des insurgés, ont rapporté des témoins.
Deuxième journée de combats dans la capitale de la Somalie où la population cherche à quitter les zones de combat.
Malgré une accalmie dans les combats à Mogadiscio, la capitale somalienne, des centaines de familles continuent de fuir la ville, augmentant ainsi le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDIP) que les Nations Unies estiment à près d'un million.
Au moins 29 civils ont été tués lundi à Mogadiscio par des tirs de mortier des forces gouvernementales et des insurgés islamistes, selon des habitants, lors de nouvelles violences qui illustrent l'impasse totale du conflit somalien.