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EPERNON - BMS : travailler ensemble pour reclasser les salariés - par Intensite le 29.09.2008 : 09:02
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Actualités
Voici une compilation des sources d'information sur ce sujet :
Personne n’a été surpris à Epernon : la direction et les salariés s’attendaient à cette décision, prise par le groupe pharmaceutique BMS, de se désengager de son site d’Eure-et-Loir d’ici la fin 2009. Motif : une réorientation de l’entreprise vers les médicaments nouvelle génération ; le site d’Epernon n’a pas été jugé adapté. Reste maintenant, pour le directeur du site, Frédéric Jacquinot, de rechercher un repreneur le plus vite possible, et en même temps, d’accompagner les salariés vers des premières mesures de reclassement. La possibilité de renforcer l’usine d’Agen est à l’ordre du jour. 200 postes seraient ainsi réservés aux salariés d’Epernon, ainsi qu’à ceux de Meymac, en Corrèze, dont le site connaît le même sort. Un exil pas forcément facile à vivre pour les salariés euréliens. Prochaine échéance le 8 octobre, pour un nouveau comité d’entreprise extraordinaire.
A Epernon, les salariés de BMS poursuivent leur grève ; hier, un nouveau comité d'entreprise s'est tenu au siège de l'entreprise, à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine. Plus de 120 salariés ont manifesté devant les portes avec d'autres collègues, employés sur le site de Meymac, en Corrèze, un site lui aussi voué à disparaître. Une dernière réunion est prévue avant d'adopter le plan de sauvegarde de l'emploi.
C’est la loi des séries : après Flextronics, Klarius, Hutchinson, le groupe pharmaceutique BMS a annoncé qu’il allait se retirer de son site d’Epernon d’ici la fin de l’année prochaine. La société souhaite réorienter ses activités vers les médicaments nouvelle génération. Une évolution que le site d’Epernon ne peut pas suivre : trop petit, pas assez adapté. 220 emplois sont en jeu. Les salariés sont maintenant en attente d’un éventuel repreneur.
Toujours la grève à BMS à Epernon. Elle a été reconduite jusqu’à jeudi. Déjà 10 jours de grève pour protester contre la fermeture de leur unité de production. Les 200 salariés de l’unité d’Epernon du géant pharmaceutique n’acceptent pas les propositions de sortie de crise de la direction. Une réunion de négociation mardi au siège à Rueil-Malmaison n’a pas apporté ce qu’espérait les salariés. Un treizième mois en guise d’indemnité compensatoire et une prime de déménagement pour les salariés mutés à Agen. C’est largement insuffisant pour les salariés qui réclament beaucoup plus d’une entreprise qui a réalisé 5,2 milliards de dollars de bénéfice en 2008.
Après 3 semaines de grèves, le personnel de BMS à Epernon a voté à bulletin secret hier pour une reprise du travail dès lundi. Une courte majorité s’est prononcée en faveur de la reprise du travail. Ce premier recul des salariés s’explique par trois semaines de blocage financièrement éprouvante, mais surtout par les avancées concédées par la direction en deux temps. Cette semaine, la direction a proposé un effort sur les indemnités de désengagement ou de déménagement, entre 10000 et 25000 euros par salariés selon le type de reclassement.
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