Mauvaise nouvelle pour le secteur microélectronique de la technopole : la société indienne Wipro, implantée en décembre 2005 sur Sophia à travers le rachat de la société autrichienne NewLogic, envisage de cesser ses activités sur le site. 65 emplois sont en jeu.
La situation s'envenime autour de la fermeture du site de Wipro à Sophia, décidée en juin et effective en octobre. Les 61 ingénieurs licenciés se mobilisent. Ils reçoivent aujourd'hui Patrick Allemand, premier vice-président du Conseil régional en présence de Marc Daunis, sénateur maire de Valbonne.
Le comité d'entreprise de Wipro (ex NewLogic) a eu confirmation : le groupe indien a bien encaissé 5,2 M€ de crédit impôt recherche dont le règlement avait été avancé par le Plan de relance, avant de d'annoncer, 3 jours après le dernier versement, de fermer le site et de supprimer les emplois.
Deux sociétés internationales du secteur des NTIC implantées sur Sophia (ILOG, spin off de l'Inria Sophia et l'Indien Wipro Technologies, présent par le rachat de NewLogic) ont annoncé la conclusion d'une alliance stratégique autour des Systèmes de Gestion de Règles Métier (BRMS).
Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a jugé vendredi inadmissible que le groupe indien d'électronique Wipro envisage de fermer son site Wipro NewLogic de Sophia Antipolis, la technopole des Alpes-Maritimes, alors qu'il a bénéficé d'aides publiques.L'attitude des dirigeants de Wipro n'est...
La SSII indienne Wipro a signé vendredi un plan de sauvegarde de l'emploi touchant les 60 salariés de sa filiale NewLogic , qui va fermer. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, et le fondateur du groupe doivent l'officialiser.
En bref. Un accord aurait été trouvé entre Wipro et la soixantaine de salariés concernés par la fermeture de son site de R&D basé à Sophia Antipolis. Une enveloppe d'environ dix millions deuros aurait été débloquée.
Les élus du Conseil Régional sont venus hier apporter leur soutien aux salariés de Wipro, en lutte depuis la décision de la multinationale indienne de fermer son site de R&D sur Sophia Antipolis. L’occasion de rencontrer Marc Daunis pour Wipro constitue le parfait symbole de ces multinationales qui profitent de la crise en fermant certains sites alors qu’elles font des bénéfices et profitent de certaines aides importantes de l’Etat.
Spécialisée en microélectronique et en informatique embarquée, cette jeune société (50 personnes, 3 M€ de chiffre d'affaires) ouvre un établissement au Drakkar à Sophia et s'engage dans une phase de développement national. Une vingtaine de recrutements sont prévus en 2010.
Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a convoqué la direction européenne du géant indien Wipro la semaine prochaine à Paris sur le sort de son entreprise NewLogic de Sophia Antipolis, dans les Alpes-Maritimes, menacée de fermeture malgré le récent octroi de cinq millions d'euros d'aide publique.
La Préfecture des Alpes-Maritimes accueillait hier la première réunion du comité stratégique Wipro. L’occasion de rencontrer le Directeur de Wipro France pour parler des raisons qui ont poussé la multinationale indienne à prendre la décision de fermer son site de Sophia Antipolis, ainsi que des efforts que l’entreprise est prête à consentir sur le PSE et sur la convention de revitalisation.
Le plan négocié par Wipro pour son site de Sophia Antipolis a été validé par les salariés. Il atteint 10 millions d'euros.
En bref. Un accord aurait été trouvé entre Wipro et la soixantaine de salariés concernés par la fermeture de son site de R&D basé à Sophia Antipolis. Une enveloppe d'environ dix millions deuros aurait été débloquée.
La SSII indienne ferme son centre de R&D en France. 61 emplois sont menacés. Une annonce révélatrice de la crise qui sévit actuellement sur la technopole.
Passé le choc de l'annonce de la fermeture du site, l'appui des pouvoir publics ouvre des pistes. Alors que Wipro adoucit sa position, apparaissent des solutions de reclassement et des projets de redémarrage financés par l'argent de l'aide publique reçue par le groupe indien.