Si le choix de la parcelle n’est pas toujours possible, en fonction de la rotation il faut néanmoins tenir compte de la parcelle pour implanter un pois ou une féverole. En effet la productivité de ces deux cultures de printemps dépend fortement de la capacité du sol à se ressuyer en fin d’hiver et à fournir à la plante des réserves en eau suffisantes en fin de printemps.
Coup de chaud, Aphanomyces, gel : des réponses existent. Les équipes Arvalis-Unip-Fnams, en collaboration avec des Chambres d’agriculture et des coopératives, mettent en place des essais et parcelles avec des agriculteurs pour adapter et sécuriser la conduite des protéagineux et maintenir ces légumineuses dans les choix des cultures possibles pour les producteurs. Que ce soit à travers les différentes espèces, pois, féverole et lupins, ou à travers les types disponibles, printemps et hiver, les options diffèrent suivant les régions.
Que ce soit pour les protéagineux d’hiver ou les protéagineux de printemps semés tôt, l’observation des cultures à la sortie de l’hiver est indispensable, car elle permet de prendre les bonnes décisions, pour le désherbage ou la lutte contre les premiers ravageurs.
En semis de printemps, avec peu de capacité de récupération, la réussite de l’implantation est la clé du succès.