Auriez vous voté pour moi si j’étais séropositif ? C’est le thème d’une campagne lancée hier à Nice. L’occasion de rencontrer Jean Luc Romero pour parler de l’importance de la participation des élus à cette campagne qui doit permettre de parler plus librement du Sida, maladie que l’on cache encore trop souvent ce qui en multiplie les risques.
Depuis hier, les élus de la ville de Nice s’affichent sur la Place Garibaldi pour une campagne en faveur de la lutte contre le Sida avec le slogan : « Auriez vous voté pour moi si j’étais séropositif ? ». Un moyen de changer le regard que la société porte sur cette maladie dont il est paradoxalement encore plus difficile d’en parler aujourd’hui qu’il y a 25 ans, au point de la rendre parfois invisible.
Le président d'Elus locaux contre le sida est satisfait de l'annonce de Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, qui souhaite "suspendre l'interdiction" pour les hommes homosexuels, datant de mars 1983.