Si
lors de l'enlèvement de Ingrid Betancourt par les Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC) la presse française, qui se fit
aussitôt l'écho de l'événement, avança le chiffre incroyable de
3000 otages détenus par les FARC, les autorités colombiennes, la
Croix-Rouge internationale et les nombreuses O.N.G. travaillant avec
les familles des victimes estimaient le nombre de personnes retenues
par les terroristes à environ 800...
Ces
800 otages étaient classés par les guérilléros en deux groupes,
un de 56 personnes considérées comme des prisonniers échangeables
à travers un accord dit humanitaire, tandis que l'autre groupe,
contenant ceux que leurs bourreaux appelaient des prisonniers
économiques qui n'étaient libérables que contre le payement d'une
rançon, ne pouvait faire selon les FARC l'objet d'aucune tractation
avec le gouvernement.
Suite
aux diverses libérations et au paiement de plusieurs rançons, on
estimait à environ 750 le nombre de personnes encore aux mains des
Forces armées révolutionnaires de Colombie, parmi lesquels 22
officiers faisant partie du groupe de prisonniers échangeables.
Et
puis, dernièrement, alors que le gouvernement colombien négociait
avec les terroristes la récupération des restes mortels du major
Julio Ernesto Guevara enlevé en novembre 1998 par les FARC et mort
selon ces dernières en février 2006, le groupe terroriste faisait
savoir dans un communiqué qu'il ne détenait que 20 prisonniers
échangea...
Les familles des otages colombiens détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont réagi avec colère jeudi à la décision du président Alvaro Uribe de mettre fin à la médiation de Hugo Chavez avec les rebelles, que beaucoup considéraient comme le meilleur espoir d'obtenir un accord humanitaire d'échange de prisonniers. Alors que la famille et les proches de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, détenue par les FARC parmi environ 45 prisonniers politiques, avaient (...)
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