C'est un syndicaliste de Continental dans une salle de la
sous-préfecture de Compiègne, avec un téléphone portable à l'oreille.
Il écoute, puis annonce que le syndicat a été débouté de sa demande de
suspension de la fermeture de l'usine, devant le tribunal. En
conséquence, les quelques 250 à 300 ouvriers de continental présents,
vont saccager toute la sous-préfecture. Le syndicaliste donne l'exemple
en commençant par le bureau qui se trouve en face de lui.
Le groupe passera ensuite à des locaux de l'entreprise continental.
Ce n'est pas la première fois bien sûr qu'il est fait usage de la
violence, il y a bien les casseurs des banlieues, qui ne reculent pas
même devant une école maternelle, les paysans qui cassent des mac
donald et renversent du fumier sur la voie publique, mais ces derniers
temps la violence prend une autre tournure.