La mobilisation a encore été importante hier à Paris, rassemblant 20.000 manifestants selon la police, 40.000 selon les organisateurs. La grogne s'étend des lycéens aux enseignants. Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, campe sur la question des effectifs mais essaie de trouver d'autres voies de dialogue.
Force ouvrière a proposé hier une « mobilisation interprofessionnelle la plus large possible » le 15 mai, date à laquelle une journée d'action nationale dans l'éducation à l'appel de 18 organisations d'enseignants, lycéens et parents...
Environ 2.500 lycéens ont manifesté hier matin dans les rues d'Orléans pour protester contre les suppressions de postes annoncées dans les collèges et lycées. Sept lycées de l'agglomération ont été bloqués, avec barrages filtrants. Une cinquantaine de lycéens ont également perturbé la circulation sur la RN 152, devenue départementale 952. L'Union nationale lycéennes (UNL) a appelé à manifester ce mardi, dans la perspective de la journée d'actions du 15 mai avec les principales fédérations enseignantes et de fonctionnaires.Près de 300 lycéens et lycéennes étaient hier dans les rues de Chartres.Le mouvement de grogne dans les lycées touche également Châteaudun. La mobilisation s'organise au lycée Emile-Zola. Une assemblée générale aura lieu le 13 mai et un défilé dans le centre-ville est prévu le 15 mai, jour d'action nationale. Un rassemblement est prévu à 10h00 devant l'établissement de la rue de Civry.
Le mouvement lycéen contre les suppressions de postes a franchi un nouveau cap jeudi avec une mobilisation particulièrement importante à Paris...
Journée de mobilisation des lycéens contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, à l'appel de la FIDL. Manifestation à Paris départ 14 heures au Luxembourg. (AFP 4/4/08)
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Alors que les lycéens ont à nouveau manifesté, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos dénonce la sclérose idéologique, le discours tactique et mensonger : Ma détermination est intacte. Quand je vois des lycéens qui défendent le statut des enseignants...
Un peu plus loin, les lycéens sont silencieux, un casque vissé sur les oreilles. L'atelier est mené par les Oreilles d'or de la Marine nationale, les militaires qui, embarqués à bord des sous-marins écoutent les bruits de la mer. Les lycéens s'entraînent à distinguer le bruit d'un pétrolier de celui d'un banc de poisson. Pas si simple.
A Châteaudun, les lycéens d’Emile Zola, se préparent depuis une semaine à rassembler et à mobiliser les troupes pour cette journée du 15 mai. Aujourd’hui ils appellent tous les salariés de la fonction publique à les rejoindre, dès 10h, jeudi prochain, devant le lycée. Les organisations syndicales ont, elles aussi, été invitées, pour que cette mobilisation soit totale et ne s’arrête pas simplement à l’enseignement et aux lycéens.
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LA MOBILISATION des lycéens et des professeurs contre les suppressions de postes à la rentrée de septembre s'est poursuivie hier. Mais des intrusions ou tentatives d'intrusion de jeunes casseurs extérieurs aux établissements sont à nouveau à déplorer...
Publié le 09.04.08
LE RECTEUR DE CRETEIL FACE AUX LYCEENS.
Depuis la mi-février, les lycéens franciliens enchaînent
les manifestations pour protester contre les suppressions de postes. A la veille d'une nouvelle
mobilisation, le patron de l'académie de Créteil, Jean-Michel Blanquer, les a rencontrés pour...
Publié le 17.04.08
Mobilisation
«MOTIVÉS, motivés ! » Au rythme du tube de Zebda - entre autres -, des centaines de lycéens parisiens - parmi les quelques milliers (1 900 selon la police, 6 000 selon les lycéens) que comptait la manifestation - se sont à nouveau mobilisés, hier de la...
Publié le 07.05.08
MANTES-LA-JOLIE.
«L'EDUCATION nationale est décédée et a été enterrée » hier matin. C'est par ce
trait d'humour que des centaines de lycéens du Mantois ont manifesté hier leur colère dans les
rues de Mantes-la-Jolie. En tête de cortège, quatre d'entre eux, mine triste et...
Publié le 19.03.08
A Tours, la coordination étudiante appelle étudiants et lycéens à manifester jeudi. Outre un appel à la mobilisation aux côtés des fonctionnaires aujourd’hui, elle appelle à une journée de grève et à des manifestations étudiantes et lycéennes dans toutes les villes. Les lycéens sont invités à rejoindre les étudiants dans la lutte à travers des débrayages et des blocages. La coordination demande aux lycéens d'organiser partout des assemblées générales en vue de cette grève. Selon les étudiants, elle devrait se poursuivre jusqu’au retrait de la loi Pécresse.
Alors que les syndicats lycéens et les badauds, venus en nombre aux manifestations, étaient ?Motivés, motivés' et remontés comme de coucous contre cette réforme qui allait ?mettre en péril tout le système scolaire? (sic), la mobilisation lycéenne marque le pas ! Cette réforme a vocation à (...)
C’était hier une journée de mobilisation sur divers fronts en France. Les syndicats lycéens appelaient à manifester. Les fonctionnaires et les enseignants étaient également en grève. Selon les sources, qu’elles soient syndicalistes ou policières, les manifestants étaient entre 4.000 et plus de 5.000 à Orléans, avec de nombreux lycéens en tête de cortège. Ils étaient entre 2.000 et 4.500 à Chartres, entre 1.500 et 3.000 à Blois. A Dreux, la manifestation interprofessionnelle a rassemblé de 1.000 à 2.500 personnes. La Nationale 12 a même été coupée à la circulation pendant près de deux heures. A Châteaudun, une centaine d'élèves des lycées Emile-Zola et Paulsen ont manifesté hier matin dans les rues. Une manifestation bon enfant qui a traversé le centre-ville à l'heure de grosse affluence sur le marché. Les organisateurs n'ont pas caché qu'ils avaient atteint leur objectif : montrer que les lycéens dunois pouvaient se mobiliser pour dénoncer les réductions d'effectifs dans l'enseignement prévus par le gouvernement pour la rentrée prochaine. Même si la mobilisation n'a pas été très importante. Des syndicalistes, enseignants et anciens élus de gauche étaient également présents dans le cortège. De son coté, l’UNI d’Eure-et-Loir, syndicat étudiant de droite, tient à affirmer « sa réprobation vis-à-vis des manifestations lycéennes qui ont lieu », en ajoutant qu’« à un mois du baccalauréat, certains lycéens, extrêmement minoritaires, se prennent à rêver d’un avenir soixante-huitard »...