Le risque cardiovasculaire est bien connu pour augmenter avec l'âge. Mais il dépend également de facteurs risques tels que le diabète, le surpoids, l'hypertension ou l'excès de cholestérol. C'est ainsi que les personnes qui ont du diabète présentent un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire. Et ce risque augmente aussi avec l'avancée en âge. Il est donc intéressant d'utiliser ces connaissances pour mettre en place des mesures préventives chez les sujets à risque élevé. Dans cet objectif, des chercheurs ont tenté de déterminer à partir de quel âge les diabétiques développaient un risque cardiovasculaire élevé par rapport aux personnes non-diabétiques. Les données nécessaires ont été recueillies à partir d'une population de 380.000 personnes canadiennes diabétiques et 3 millions de sujets témoins suivis durant 6 années.
Un Belge sur douze est diabétique actuellement. Dans 20 ans, ce chiffre devrait atteindre 1 sur 10, affirme ce mardi la Fédération internationale du diabète dans les journaux du groupe Corelio.Aujourd'hui, environ 600.000 Belges souffrent de diabète, soit 7,9%. Et la moitié d'entre eux l'ignore. Près d'un demi-million de Belges ont un taux de sucre trop élevé et sont donc des candidats désignés pour développer un diabète. La grande majorité des patients atteints de diabète souffrent de diabète de type 2.Dans notre pays, le nombre de jeunes de moins de 10 ans qui souffrent d'un diabète de type I a doublé ces 15 dernières années. On ignore la cause de cette augmentation. Les facteurs génétiques jouent un rôle dans les cas de diabète de type I, mais également des facteurs environnementaux qui ne sont pas encore tout à fait connus.La prise en charge des diabétiques représente un coût important. Les soins nécessaires pour une personne diabétique sans complications s'élèvent à 1.500 euros. En cas de complications, ce coût s'élève à 5.000 euros.
Les enfants et les adolescents diabétiques présentent souvent des facteurs de risque cardiovasculaire, suggérant la nécessité de mettre en place une politique de prévention spécifique pour cette population de patients, selon les résultats d'une étude américaine publiée dans « Diabetes Care ».
La mortalité cardiovasculaire a diminué ces dernières années dans la population générale et chez les hommes diabétiques. L'absence d'amélioration constatée chez les femmes diabétiques s'explique-t-elle par un profil de...