A compter du 1er avril, Marineland va accueillir deux ours polaires, Flocke et Rasputin. L’occasion de rencontrer John Kershaw pour évoquer l’origine de ces deux ours polaires, ainsi que les aménagements importants que le parc a du réaliser pour faire en sorte de favoriser leur reproduction. Une reproduction en captivité qui est peut être la dernière chance de sauvegarder cette espèce particulièrement menacée.
Bernard Giampaolo, Directeur Général de l'Espace Marineland à Antibes, près de Nice et Cannes, a présenté à la presse les nouveautés pour l'année 2010. Pour l'anniversaire des 40 ans, Marineland investit 3,5 millions d'euros pour créer un espace de 2 200 m2, unique en Europe, qui accueillera un couple d'ours polaires, Flocke (en français Flocon) et Rasputin. Cet espace, divisé en trois zones, deux de vie et une pour la «nursery», bénéficie d'installations visant à recréer un environnement naturel
Présentation hier à Antibes de la nouvelle attraction qui sera proposée à partir du 1er avril aux visiteurs de Marineland qui, outre les orques, dauphins et requins, pourront découvrir deux ours polaires. Une arrivée dans le cadre d’un programme européen de préservation de l’espèce, ce qui a nécessité un investissement de 3.5 Millions d’euros pour reconstituer un environnement propice à leur reproduction.
Après avoir passé plus de 200 heures à faire du repérage en hélicoptère, les scientifiques norvégiens ont finalement établi à 3000 le nombre d’ours polaires vivant dans l'archipel du Svalbard.
Les ours polaires sont une espèce protégée dans cette région depuis 1973, année ou la chasse à l'ours a été interdite. Leur population était récemment estimée à 2500 ours.
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L'inaction persistante de la communauté internationale en matière de lutte contre le réchauffement climatique menace d'extinction les ours polaires, a averti lundi l'organisation de protection de la nature WWF. Cet avertissement intervient après la publication vendredi d'une série de rapports de l'Institut géologique américain indiquant que la fonte de la banquise arctique en raison du réchauffement climatique pourrait réduire de deux-tiers la population des ours polaires d'ici 50 ans. Nous avons la confirmation officielle que nous allons assister à l'extinction du plus gros prédateur terrestre de notre époque, a déclaré le Dr. Neil Hamilton, le directeur du programme pour l'Arctique du Fonds mondial pour la nature (WWF), dans un communiqué. Les ours polaires ont besoin de la banquise pour chasser les phoques, leur nourriture de base. Mais cette dernière se réduit en Arctique en raison du réchauffement climatique. Selon les prévisions du WWF, les ours polaires pourraient perdre 42% de leur habitat dans le bassin polaire en été, une période vitale de chasse et de reproduction, d'ici le milieu du siècle, précisent les études.
